Des enseignants des universités d'Alger s'indignent du retard observé quant à leur relogement. En Effet, selon l'un des membres concernés par cette opération, les documents en sa possession prouvent la délivrance de décisions de réaffectation de logement. Un programme de 220 logements destinés aux personnels des universités d'Alger avait été décidé et édifié dans un site de la ville de Dergana, relevant de la commune de Bordj El Kiffan. Ironie du sort, les immeubles érigés dans ladite cité ont été fortement endommagés par le séisme de 2003, dont deux réduits à néant. Une deuxième assiette foncière avait été choisie au niveau des Grands Vents et Sebbala, après que l'ensemble du personnel avait décliné le premier site fragilisé par le séisme. En 2006, l'initiatrice du projet, la wilaya, avait dégagé 160 logements à Dély Ibrahim au profit de 160 attributaires. En revanche, les 60 personnes restantes ont été inscrites dans un autre programme fraîchement initié en 2007 à Sebbala, dans la commune d'El Achour. Le projet était d'une durée de 24 mois et la distribution devait commencer en mars 2009. Néanmoins, les travaux sont restés bloqués pendant trois années en raison d'un ouvrage électrique. Dans de récentes déclarations, le PDG du groupe Condor a évoqué le fort endettement de la société Bagitec Immo et la relance des chantiers à l'arrêt. «Nous avons mis tous les moyens pour rattraper le retard.Ceci dit, un retard de cinq ans a été rattrapé au bout de sept mois. Tous les projets ont repris leur cours normal», rassure Abdelmalek Benhamadi. Selon les propos des concernés, eu égard aux nombreuses lettres qui lui ont été adressées, en ce sens, le ministre de l'Habitat s'est dégagé de toute responsabilité du moment qu'aucune requête ne lui a été adressée par la wilaya. En somme, la situation de ces soixante enseignants perdure depuis plus de dix ans.