MacirVie compte mettre sur le marché deux nouveaux produits d'assurance de personnes, à savoir «l'assistance totale» offrant une couverture d'assurance globale tant en Algérie qu'à l'étranger, et une nouvelle prestation dans le domaine de la santé, en collaboration avec la Compagnie centrale de réassurance (CCR). Après trois années d'existence, la MacirVie, filiale d'Assurance de personnes (AP) de la Compagnie internationale d'assurance et réassurance (Ciar), prévoit de lancer très prochainement de nouveaux produits d'assurances, notamment dans les domaines de la santé, nous a affirmé hier son président directeur général, Hakim Soufi. «Au cours de ces trois dernières années, nous a-t-il expliqué, nous avons choisi de nous consacrer d'abord à la mise en place d'une politique managériale et commerciale efficiente afin de pouvoir ensuite lancer de nouveaux services annexes, à même de répondre aux besoins spécifiques des assurables.» Ainsi, outre les couvertures classiques que sont les assurances «groupe», «voyage» et «crédit», qu'elle commercialise depuis trois ans, MacirVie compte mettre sur le marché, d'ici deux à trois mois, deux nouveaux produits d'assurance de personnes, à savoir «l'assistance totale» offrant une couverture d'assurance globale tant en Algérie qu'à l'étranger, ainsi qu'une nouvelle prestation dans le domaine de la santé, en collaboration avec la Compagnie centrale de réassurance (CCR). Cette nouvelle prestation de santé, nous précise Hakim Soufi, consistera dans un premier temps à couvrir les soins et les besoins médicaux des assurés auprès de cliniques privées et de laboratoires conventionnés, avant d'être étendue par la suite aux réseaux de pharmacies. S'agissant de la prime à payer pour l'assuré, ajoute-t-il, «nous l'avons calculée de sorte à ce qu'elle soit accessible au plus grand nombre, soit sur la base d'un salaire mensuel moyen de 25 000 DA». «MacirVie, insiste en ce sens notre interlocuteur, œuvre avant tout à tenir un rôle prépondérant en tant qu'acteur économique et social à part entière et non comme une simple compagnie offrant des prestations d'assurances conventionnelles». «Aujourd'hui, souligne-t-il, toutes les hésitations qui ont marqué le passage du marché, en 2012, à la séparation entre les assurances de personnes et les assurances-dommages, ne sont désormais plus de mise, car la branche AP offre un immense potentiel de croissance». Se classant en 4e position en termes de parts de marchés, la MacirVie, indique Hakim Soufi, enregistre une croissance à deux chiffres sur ces trois dernières années, alors même qu'elle a dû renoncer au portefeuille d'assurance «santé internationale», suite à une note ministérielle datant de novembre 2013. Quoi qu'il en soit, indique le premier responsable de la filiale «vie» de la CIAR, notre chiffre d'affaires a grimpé de 250 millions de dinars lors de notre première année d'existence à quelque 1,1 milliard de dinars à la fin de l'exercice écoulé. Interrogé, enfin, sur l'absence de prestations d'assurance de capitalisation dans le portefeuille de la MacirVie, Hakim Soufi souligne que le développement de ce genre de couvertures en Algérie nécessite d'abord une amélioration des taux d'intérêt en vigueur sur le marché, ainsi qu'une dynamisation de la place boursière locale.