Alors que la plaie du carnage de la chute de rochers d'Aokas est encore fraîche, un danger du même genre plane au quartier Sidi Ahmed, cette fois au cœur de la ville de Béjaïa. Des rochers de tailles plus ou moins volumineuses semblent ne tenir qu'à un fil, plus précisément en amont de la route dite du Marché, faisant encourir un danger de mort aux nombreux passants et automobilistes qui l'empruntent jour et nuit, a-t-on constaté de visu. Le danger est d'autant plus grand que cette route, qui abrite le marché hebdomadaire, est fréquentée chaque mercredi par des centaines de commerçants et de clients. Les riverains immédiats logeant dans les immeubles de l'autre côté de la route voient le danger depuis leurs fenêtres et craignent le pire. L'un d'eux interpelle les autorités : «A Aokas, la population, pendant des années, a interpellé vainement les autorités et le résultat tout le monde le connaît. Pour le cas présent, il faut une intervention urgente des autorités compétentes pour écarter ce danger qui menace nos familles et les passants et éviter ainsi que l'irréparable ne se produise. A bon entendeur !». Il y a quelques mois, les services de la voirie ont rehaussé le mur de soutènement longeant ladite route d'une bordure mais celle-ci ne semble pas de taille à stopper le mouvement du sol qui, après chaque pluie, fait avancer un peu plus dangereusement les rochers. Après les dernières pluies, de la boue a débordé sur le trottoir et des rochers ne tarderont pas à dégringoler si rien n'est fait pour les en empêcher.