La ministre bolivienne des Affaires étrangères, Celinda Sosa, a souligné samedi que son pays soutenait la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d'émettre des mandats d'arrêt contre deux responsables de l'entité sioniste pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis dans la bande de Ghaza, appelant à sa mise en œuvre. "Nous devons respecter la décision de la Cour pénale internationale et les autorités (sionistes) doivent payer le prix de tout ce qu'elles ont commis contre le peuple palestinien", notamment à Ghaza, en proie à une agression génocidaire depuis plus d'un an, a déclaré Mme. Sosa citée par des médias. "Nous n'avons jamais été témoins d'un tel niveau de génocide", a-t-elle déploré estimant que la guerre contre Ghaza "est l'une des histoires les plus sombres auxquelles le monde est confronté". La ministre bolivienne a, en outre, indiqué que "le Conseil de sécurité de l'ONU doit agir de manière décisive maintenant. Je crois que (l'occupant sioniste) a dépassé toutes les limites". Mme Sosa a, maintes fois, défendu la position de la Bolivie dans la défense de la Palestine occupée depuis le début de l'agression sioniste contre Ghaza le 7 octobre 2023, c'est pourquoi ce pays a rompu ses relations avec l'entité sioniste. Jeudi dernier, la CPI avait émis deux mandats d'arrêt internationaux contre le "chef du gouvernement" d'occupation sioniste, le dénommé Benjamin Netanyahu et son ancien "ministre" de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis dans la bande de Ghaza où l'agression sioniste génocidaire se poursuit depuis le 7 octobre 2023, faisant jusque-là, au moins 44.176 martyrs et 104.473 blessés, des femmes et des enfants pour la plupart.