En matière de non-respect de l'environnement et des règles régissant la construction de maisons individuelles, d'aucuns semblent se placer au-dessus des lois, à l'exemple de ce citoyen domicilié rue Horchi Slimane, à Sidi Mabrouk supérieur, précisément au n°32. Faisant fi de la sécurité des riverains et des passants, dont nombre d'écoliers et collégiens fréquentant l'école primaire Frères El Achtar et le CEM Hamoudi Saïd, situés dans la même rue, celui-ci s'est permis de s'accaparer depuis plus d'une année le trottoir longeant son habitation en construction en érigeant une clôture en parpaing sur une bonne dizaine de mètres pour protéger son chantier, avec tout ce que cela suppose comme risques pour les piétons empruntant la rue en question. Un spectacle désolant qui ne semble pas déranger outre mesure les services de l'urbanisme censés faire respecter les lois en matière d'occupation de la voie publique. Ce genre de pratiques, faut-il le souligner, est malheureusement devenu monnaie courante à Sidi Mabrouk supérieur, un quartier en pleine mutation où plusieurs habitations ont changé de propriétaire ces dernières années. Les nouveaux arrivants ont aussitôt procédé à la démolition des anciennes villas pour ériger de nouvelles constructions plus imposantes les unes que les autres, en occupant également, illégalement pour ne pas déroger à la règle, les trottoirs bordant leurs propriétés. Des pratiques encouragées, il est vrai, par le laxisme affiché par les autorités concernées qui ferment les yeux sur ces dépassements.