Le quartier de Sidi Mabrouk supérieur connaît, depuis quelques semaines, une recrudescence inquiétante des actes de malveillance, particulièrement des cambriolages d'habitations et de commerces, sans compter les agressions contre les personnes. Dans la nuit de lundi à mardi passés, un café situé à proximité de la cité Laâssifer a été «visité» vers 3 h du matin par des inconnus, qui ont fait main basse sur le contenu de la caisse et emporté des appareils électroniques, notamment un téléviseur et un démodulateur numérique. Les mêmes malfaiteurs ont tenté ensuite de s'introduire dans une villa de la rue Horchi Slimane, mais ils ont été chassés par ses occupants, réveillés par le bruit. Et ce n'est pas un cas isolé, affirme un riverain, puisque plusieurs appartements, villas et commerces du quartier ont fait récemment l'objet de vols. Et ce ne sont pas les portes en fer forgé, blindées, qui dissuaderont les voleurs, bien renseignés du reste sur les mouvements des occupants des lieux. Ce regain de criminalité suscite beaucoup d'inquiétude chez les résidants, qui s'interrogent sur ce qui peut s'apparenter à une forme de laxisme inexplicable de la part des autorités concernées, censées plutôt assurer la sécurité des citoyens. «Une patrouille de police effectue pourtant une ronde au cours de la journée, mais à partir de 18 h, plus l'ombre d'un policier», note un autre riverain. A se demander si les agents de l'ordre public sont soumis à des horaires administratifs. Les habitants réclament des rondes nocturnes régulières, estimant être en droit d'attendre des services de police un minimum de sécurité.