Alors qu'ils allaient finir comme ils avaient entamé la phase de poule par une victoire, les Kabyles se sont fait surprendre dans les ultimes instants par un nouveau but des Egyptiens sur penalty dans les ultimes instants du match. Les Kabyles terminent donc leur aventure continentale avec un nul et beaucoup de regrets pour une fin bien décevante comme l'a été leur parcours dans cette ligue des champions. Une compétition qui leur a surtout montré et démontré qu'ils sont encore loin de son niveau. Devant un stade étrangement vide, ce qui n'est jamais arrivé à la JSK dans toutes ses sorties africaines depuis qu'elle s'est mise à fréquenter les compétitions organisées sous l'égide de la CAF. Les hommes de Da Cuhna, qui a finalement dirigé l'équipe du banc de touche alors qu'il était prévu qu'il ne soit là qu'à titre d'observateur, sont passés à côté d'une victoire qui aurait été très bénéfique au mental du groupe. Un groupe qui a pêché par un manque de concentration en se faisant surprendre par les Ahlaoui. Ce manque a été constaté tant dans la finalisation d'un mouvement que dans la preservation du ballon. D'ailleurs, les deux réalisations cairotes ont été justement concrétisées suite au manque de concentration qui a permis à Abou Trika de réaliser un doublé. Il y a eu aussi l'individualisme exacerbe de Yacef qui a souvent oublié ses équipiers pourtant idéalement placés. Par ce nul qui n'arrange en fait aucune des deux équipes, puisque le Ahly se fait chiper la première place par le CS SFax vainqueur (2-1) des Ghanéens de l'Asanté dans l'autre match de poule, la JSK a mis un terme à une série de quatre défaites. C'est le seul point à retenir de cette partie même si les Canaris ont montré quelque peu un visage meilleur que celui offert jusque-là dans cette compétition hormis la première rencontre face aux Ghanéens précités grâce à une réalisation du Malien Cheikh Omar DABO qui a été aussi l'auteur du doublé de dimanche portant ainsi à 3 son capital buts dans cette phase de poule où la JSK n'a inscrit que quatre buts contre neuf encaissés. Les Canaris pouvaient prétendre à mieux si leur staff dirigeant ne s'est pas brouillé. Une brouille qui n'a pas manqué de déteindre sur le groupe même si ce dernier avait tenté malgré lui de se protéger. En attendant, la JSK retrouvera le championnat national avec au programme un marathon délicat pour combler ses quatre matches de retard en cinq semaines sans compter la suite de la compétition.