L'Algérie a arraché une victoire au forceps (3-1) face aux Rwandais, hier soir à Blida. La victoire a été longue à se dessiner. Il a fallu attendre les ultimes instants de la partie et un penalty transformé par Karim Ziani, à une poignée de secondes de la fin du match pour voir les Verts inscrire le but de la délivrance. Celui de l'espérance pour une sélection qui a dominé la poule depuis l'entame des éliminatoires. L'homme en noir s'est dressé sur le chemin des Verts en leur refusant deux buts limpides.Celui de Antar Yahia lui restera sur la conscience. Nul doute que les instances continentales et internationales qui gèrent l'arbitrage ne lui permettront plus d'officier des rencontres de haut niveau. Jamais l'Algérie n'a subi un tel préjudice dans sa longue histoire dans les compétitions internationales. Keita Yacouba n'était pas digne d'officier une rencontre de ce niveau et de cette importance. Malgré cette adversité, les joueurs algériens ont gardé leur sang-froid pour sortir vainqueurs d'un traquenard cousu de main de maître par ceux qui complotent contre l'équipe d'Algérie depuis que cette dernière a commencé à contrarier les sordides calculs élaborés par ceux que l'équipe d'Algérie dérange. Comme l'avaient prédit le président de la fédération, Mohamed Raouraoua, et le sélectionneur national, Rabah Saâdane, le Rwanda n'est pas venu faire du tourisme en Algérie. Les « Guêpes » ont empoisonné la vie aux Verts tout au long de la partie. A la fin, ces derniers ont assuré l'essentiel, à savoir la victoire avec deux buts d'écart qui vaudront leur pesant d'or dans un mois au Caire. L'Algérie est dans une position très favorable. Elle domine le groupe avec trois points d'avance sur son dauphin, l'Egypte. Elle dispose d'une meilleure différence de buts et compte plus de buts inscrits que l'Egypte. Ce n'est pas rien en prévision de l'empoignade du Caire. La victoire algérienne a modifié la donne dans la mesure où à présent, la pression est, de nouveau, sur les Egyptiens. Maintenant, chacun peut sortir sa calculatrice. Il est utile de préciser que l'Algérie est toujours maîtresse de son destin. Le pire scénario pour elle serait de perdre le 14 novembre par trois buts d'écart. Plus facile à dire qu'à faire. L'Egypte peut revenir à la hauteur de l'Algérie si elle s'impose par deux buts d'écart. Dans ce cas les deux sélections se retrouveraient dans une égalité parfaite. Dans le règlement de la Coupe du monde de la FIFA Afrique du Sud 2010, il n'est nulle part mentionné qu'un but marqué à l'extérieur compterait double en cas d'égalité, comme l'avancent des observateurs. Dans cette compétition organisée par la FIFA, le but qui compte double n'existe pas. A égalité parfaite, il y aura deux options. La première, c'est le tirage au sort (alinéa 6g article 17 du règlement indiqué) et la seconde, c'est un match barrage comme l'indique l'alinéa 7 du même article qui précise : « Avec l'approbation de la commission d'organisation et au cas où le calendrier international des matches coordonné le permettrait, les équipes à égalité pourront être départagées par des barrages et non par un tirage au sort (art. 17, al 6g). En cas d'égalité, deux prolongations de 15 minutes chacune seront disputées. Si le score est toujours de parité à l'issue des prolongations, le vainqueur sera désigné par l'épreuve des tirs au but. » On n'est pas encore là. En attendant, il serait bon que la direction de la rencontre Egypte-Algérie soit confiée à un arbitre digne d'une telle finale du groupe.