Réagissant à l'arrêt des travaux de construction des 100 locaux destinés à l'absorption du chômage parmi la masse juvénile, l'association sociale Horizons de Souika à Beni Amrane rompt le silence et vient de réagir en rendant public un communiqué et en adressant une correspondance au chef de l'Etat. « L'entreprise qui devait réaliser ces locaux a été chassée des lieux, de force, par des individus qui réclament la propriété du terrain devant accueillir le projet. » L'association reproche à « l'administration (de) ne pas avoir pris les mesures nécessaires face à ce comportement, à savoir saisir la Gendarmerie nationale ou le procureur de la République pour empêchement des travaux », lit-on dans un communiqué qu'elle a rendu public. L'association déclare en outre avoir chargé son avocat de déposer plainte contre l'administration locale. Sans trop tenir compte de ce qui en résultera, cette affaire constituera une première dans l'histoire de la wilaya où l'administration aura été poursuivie en justice à cause de pareils problèmes. Et nous aurons lancé ainsi un débat sur le rôle de la société civile dans le suivi et l'exécution des programmes de développement.