La sélection algérienne de voile semble fin prête pour le rendez-vous continental qualificatif aux Jeux olympiques, l'année prochaine, au Brésil. Farouk Bouamama C'est du moins ce qui ressort des déclarations faites par les entraîneurs, mais aussi les athlètes... à quelques heures du début de la compétition. Ainsi, l'entraîneur de la spécialité Laser standard, Kheireddine Baraka, nous dira que les athlètes se sont bien préparés pour ce rendez-vous. La concurrence sera rude avec les nations comme l'Egypte, la Tunisie, le Maroc, la Tanzanie, le Mozambique et l'Angola, mais nos plus grands rivaux dans cette spécialité restent les Tunisiens, les Egyptiens et les Seychellois. Keireddine Baraka n'a pas caché que l'objectif reste la qualification aux JO, surtout que la compétition se déroule pour la première fois en Afrique. «D'habitude, pour participer aux Jeux olympiques il fallait être présent au championnat du monde. Du moment que l'Algérie organise cet événement, il ne faut pas rater cette belle opportunité et assurer notre qualification. Je reste très optimiste», précise-t-il. Méfiance La même confiance, on la retrouve chez son collègue Manar Bouhadjira, entraîneur de la planche à voile RSX, filles et garçons. Ce dernier, qui avait déjà participé à deux Championnats d'Afrique, reconnaît que la pression commence déjà à se faire sentir, mais ajoute que les athlètes sont très motivés. «Ça fait une année qu'on se prépare et on veut vraiment remporter cette compétition et se qualifier ainsi aux JO», dira-t-il. Il n'a pas manqué d'ajouter qu'il faudra faire attention aux véliplanchistes égyptiens, tunisiens et seychellois, et à un degré moindre les Kényans et les Marocains. L'entraîneur Hocine Boutferni, qui dirige l'équipe de Laser Radial filles, est animé par la même envie de réussir. Avec ses deux athlètes, Akil Nouha et Imène Chérif-Sahraoui, il espère que ces dernières seront au rendez-vous. «Normalement, on est prêt à 100%. Nous allons faire de notre mieux pour atteindre cet objectif très important. Car il faut avouer que ce n'est pas tous les jours qu'on a la possiblité de nous qualifier pour les Jeux olympiques», confie-t-il. De son côté, le préparateur physique, Djaâfar Amaouche, a tenu à rassurer sur l'état physique des athlètes, en déclarant : «Sur le plan physique, les athlètes sont en forme, ils ont très bien répondu aux stages combinés entre travail physique et travail dans l'eau, de même que le stage physique de charge maximale. Donc, je peux dire que nos athlètes sont prêts pour la compétition.»