Des élus de l'APC de Souk-Ahras ont récemment fait état de plusieurs cas d'agression d'employés et d'élus de la municipalité. Pour avoir appliqué les instructions de ses responsables hiérarchiques, relatives à la libération de la voie publique par les bovins, qui entravent la circulation et portent atteinte à l'environnement, un agent du parc communal a été poursuivi jusque chez lui et roué de coups de poing et de pied par un récalcitrant. Les dix-sept (17) jours d'incapacité physique certifiés par le médecin légiste ont étoffé le dossier du mis en cause, un récidiviste notoire, qui sera placé en détention préventive par le magistrat instructeur. Quelques jours après ce sinistre incident, un marginal s'en est pris à un cadre administratif de la même commune. Des propos injurieux aux menaces, le quidam a failli blesser l'employé, n'était l'intervention de ses collègues. Un matériel bureautique a été, toutefois, saccagé par l'assaillant. Il y a quelques jours, une troisième personne se réclamant propriétaire d'un parking illicite est venue réclamer officiellement une parcelle de terrain pour «monter» son affaire. Elus et fonctionnaires ont vainement tenté de lui expliquer que le bien communal ne saurait connaître de désistement dans pareils conditions. Il répliquera par l'énumération de plusieurs poches vides recensées à travers les quartiers de la ville, attribuées, selon ses dires, à des proches de personnes bien introduites. Même si l'agression demeure un acte injustifiable et répréhensible, il est utile de méditer sur d'autres comportements qui ne sont pas moins condamnables.