L'apport en eau à partir de la station de dessalement de Ténès est largement suffisant pour couvrir les besoins des populations. L'alimentation en eau potable de la région a basculé, depuis peu, sur le réseau de la nouvelle station de dessalement de l'eau de mer de Ténès, d'une capacité journalière de 200 000 m3. Ce transfert a permis de réduire la dépendance vis-à-vis du barrage de Sidi Yacoub qui alimentait de nombreuses localités. Il est prévu, à court terme, de lui substituer l'usine de dessalement et de l'orienter vers son usage initial ; à savoir, l'irrigation des périmètres agricoles. Selon le chargé de communication de l'Algérienne des eaux (ADE), Fodil Benmouna, le recours à la ressource de cet ouvrage a été considérablement réduit, estimant que l'offre à partir de la station de dessalement est largement suffisante pour couvrir les besoins des populations. Cela s'est traduit, d'après lui, par une disponibilité quotidienne du précieux liquide dans certaines communes et 24 h/24 dans d'autres. Cependant, l'objectif de l'ADE est d'offrir en permanence une égalité d'accès à cette substance vitale, d'une manière régulière et suffisante. Un objectif qu'elle compte toutefois atteindre dans un avenir proche après la mise à niveau des réseaux de distribution, notamment ceux des grands centres urbains. A ce propos, le chargé de communication de l'ADE nous apprend qu'une vaste opération de remplacement des anciennes conduites a été engagée dans nombre de communes, comme le chef-lieu de wilaya où les travaux vont s'étendre progressivement au centre-ville et aux cités périphériques Zeboudj et Nasr. Il faut dire que les fuites d'eau sont devenues le lot quotidien dont souffrent les habitants de nombreux quartiers à cause de la vétusté des conduites et des travaux anarchiques effectués sur les réseaux routiers sans la remise en état des lieux.