Il n'y a pas que des jeunes bien intentionnés qui adhérent aux dispositifs d'aide à l'emploi. Le cas le l'agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ) de Guelma est révélateur à plus d'un titre «Depuis l'année 2012, des lois mises en application ont permis à l'Ansej de poursuivre en justice ou de se constituer partie civile dans des affaires de fraude», a révélé Moussa Machtar directeur de cette antenne, lors d'un point de presse animé jeudi passé. «Nous faisons face à 96 affaires délictuelles et criminelles, dont 57 sont liées à de fausses déclarations, fraudes, usurpation d'identité, alors que 30 affaires sont en section civile et 6 autres actions en section commerciale», poursuit-il. Et de conclure : «bien évidemment nous avons procédé à des saisies ordonnées par la justice dans 32 cas. Nous avons effectué depuis le début de l'année 2016, 1620 visites des projets pour vérifier l'installation des matériels ou du moins leur existence». Toujours dans le volet contentieux, 13 personnes sont incarcérées et n'ont pas comparu à ce jour dans une affaire qui a défrayé la chronique locale, tient à souligner le directeur. Il s'agit, pour rappel, d'une affaire d'escroquerie contre une bande de malfaiteurs spécialisée dans la fausse location d'engins, qui a éclaté le 23 mars 2014, suite à des dépôts de plaintes d'une soixantaine de bénéficiaires dans le cadre Ansej-Cnac auprès de la Gendarmerie de Guelma, dont l'activité s'étendait au Sud algérien et même au-delà des frontières. En clair, le peu d'engins récupérés, soit 11 sur 71, à cette époque, relève toujours du contentieux.