Rencontré dans son bureau, Hameri Mohamed, le boss du RCR, s'est livré sur la situation du club. En homme serein, Hameri affirmera qu'il est venu pour redorer un blason terni. «Le RCR, que certains ont cherché à mener à la faillite, est un club fortement ancré dans la société, l'atmosphère ayant enveloppé la situation du club à la veille de l'entame du championnat démontre que tout a été préparé pour liquider le RCR de la sphère footballistique. Avec l'apport et le soutien des autorités, nous œuvrons à remettre toutes les choses à leurs places pour offrir aux Lions de la Mina les meilleures conditions de travail, et Dieu merci jusque-là je pense qu'on a réussi notre défi et tout est rentré dans l'ordre.» Cela dit, le patron du RCR ne compte pas s'arrêter là et promet une révolution dans la gestion des affaires du club. «Dorénavant, tout s'effectuera dans la transparence», a-t-il lancé en affirmant l'assainissement progressif de l'environnement du club de toutes les sangsues : «Fini l'ère des transactions en espèces, tout se fera par chèque.» Alors que certains, les habitués des scènes de perturbation, ont réclamé le limogeage de Bouakaz, le coach, Hameri n'a pas mâché ses mots : «C'est un professionnel et il a carte blanche.» En évoquant les efforts qu'il a jusque-là déployés, financiers surtout, pour assurer la stabilité dans la maison du RCR (régularisation financière de tous les joueurs et location de sept logements pour les mariés), Hameri promet aux supporters des surprises durant la période du mercato d'hiver. Cependant, il ne manquera pas de faire appel à tous les amoureux du RCD de se réunir autour de leur club pour l'aider et l'accompagner à sortir du goulot.