Le coach national de football, Georges Leekens, poursuit sa prospection en vue de la prochaine phase finale de la CAN-2017, prévue à partir de 14 janvier prochain au Gabon. C'est incontestablement la défense qui semble donner le plus de soucis au premier responsable de la barre technique des Verts. Georges Leekens a constaté par lui-même les lacunes défensives de l'équipe, avec notamment la lourde défaite concédée à Uyo sur le score de 3 buts à 1. Ce jour-là, les Verts ont été trahis par la défense, qui avait pris eau de toutes parts sous les coups de boutoir de Moses et Obi Mikel. Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, avait déclaré juste après ce revers qu'il fallait «penser à ce qui est très proche, à savoir la CAN-2017 au Gabon. C'est un challenge très intéressant pour notre équipe nationale, qui jouera ses chances à fond et pourquoi pas revenir avec le trophée à Alger.» Mais pour avoir des ambitions dans cette importante compétition, il faudra avoir des atouts en main. Et si pour l'heure on peut dire que la sélection est bien nantie sur le plan offensif et même au milieu de terrain, le coach est à présent quasi sûr qu'il ne pourra pas compter sur la même défense qui a joué face aux Nigérians. C'est pour cette raison qu'il tente de brasser large, quitte à rappeler d'anciens éléments, à l'instar d'Essaïd Belkalem qui évolue à Orléans, en Ligue 2 française, ou encore Rafik Halliche qui joue en seconde division du Qatar sous les couleurs du Qatar Sport Club. Le sélectionneur national s'est déplacé en personne pour voir le joueur Belkalem à l'œuvre, et Neghiz devrait faire de même afin de superviser le défenseur Belkither qui joue au Club Africain. Il n'empêche que l'axe de la défense pose un sérieux problème au staff technique algérien. Car même le jeune joueur Bensebaïni, que beaucoup voient comme titulaire à part entière dans ce poste sensible de l'axe de la défense, ne joue plus de temps de jeu à Rennes. L'entraîneur Georges Leekens est désormais devant un véritable dilemme : refaire confiance à d'anciens éléments qui ne sont peut-être plus au même niveau qu'en 2014, ou lancer de nouveaux joueurs en défense, avec tous les risques que cela pourrait engendrer. Beaucoup ne souhaiteraient pas être à la place du sélectionneur national pour trancher...