Lors de leur séjour à Skikda, les représentants des IUT français auront à s'informer également de l'audit élaboré par les responsables de l'université pour juger de la faisabilité du projet. Des experts français de l'Association des instituts universitaires de technologie (IUT) sont attendus dans les prochains jours à Skikda, pour s'enquérir de près des disponibilités matérielles et pédagogiques de l'université en vue de créer un Institut des sciences et techniques appliquées (ISTA) dédié à l'industrie pétrochimique. A vocation professionnelle, ce projet permettra à l'université de Skikda d'être dotée d'un institut d'industrie pétrochimique (IIP) parrainé par les ministères de l'Enseignement supérieur algérien et français, proposant des études sanctionnées par des diplômes de licence et de master professionnels. Lors de leur séjour à Skikda, les représentants des IUT français auront à s'informer également sur l'audit élaboré par les responsables de l'université de Skikda pour juger de la faisabilité du projet. Salim Haddad, recteur de l'université de Skikda, se dit déjà confiant et explique que le campus local dispose de toutes les conditions, aussi bien humaines que matérielles devant permettre de concrétiser le projet. «Le choix porté sur un institut d'industrie pétrochimique a été mûrement réfléchi en considérant plusieurs paramètres. D'abord, la région dispose d'un tissu industriel à vocation pétrochimique des plus importants du pays. En plus, notre campus dispose déjà d'une expérience en matière d'enseignement spécialisé vu l'existence, depuis plusieurs années déjà d'une filière en pétrochimie», expliquera M. Haddad. Ce dernier mettra surtout en exergue la disponibilité d'équipements performants pouvant largement accompagner l'enseignement dans le futur institut «Nous disposons d'un hall technologique équipé de laboratoires aménagés selon des normes internationales, qui reste en mesure d'assurer tous les TP du tronc commun. En plus et au courant des deux dernières années, nous avons réussi à doter notre université d'équipements performants, en relation avec l'enseignement de la pétrochimie», rapporte notre interlocuteur, ajoutant qu'un bloc entier sera réservé au nouvel institut d'industrie pétrochimique. «Depuis presque trois années, nous avons opté pour une valorisation des sciences et technologies. Nous pouvons répondre favorablement à toutes les opportunités de coopération avec des universités de taille», rassure le recteur. «Le projet, appelé à être parrainé par l'Association des IUT françaises ainsi que par le ministère de l'Enseignement supérieur algérien, disposera d'un financement de la formation, aussi bien en termes d'équipements qu'en programmes spécifiques d'enseignement», conclut notre interlocuteur.