En prévision du Championnat du monde qui se déroulera au sultanat d'Oman du 5 au 17 janvier 2017, l'équipe nationale militaire, championne du monde en titre, effectuera à partir d'aujourd'hui un stage bloqué à Sétif. Plus précisément au niveau de l'Ecole nationale des sports olympiques (ENSO) n'ayant en matière d'installations et de commodités rien à envier aux grands centres d'entraînement européens. Les hommes de Mohamed Boutadjine, qui connaissent bien l'espace où ils ont préparé la belle aventure de la Corée du Sud, ponctuée par un deuxième titre mondial, vont sans nul doute mettre à profit le séjour dans la capitale des Hauts-Plateaux située à plus de 1000 mètres d'altitude pour peaufiner leur préparation. Celle-ci coïncide avec la baisse de la température, un paramètre devant aider les compétiteurs à se donner à fond. Détentrice du titre mondial militaire une première fois au Brésil en 2011, notre équipe nationale récidive en 2015 en Corée du Sud où elle domine Oman qu'elle retrouvera probablement, une nouvelle fois, sur son chemin, dispose de gros moyens, d'arguments et de grandes potentialités pour défendre et garder son bien. Notons par ailleurs que l'ENSO abrite aujourd'hui une importante journée d'étude sur la violence dans les stades. Quatre interventions sont au programme de la rencontre qui sera rehaussée par la présence de personnalités sportives, des journalistes, des universitaires, des arbitres, des présidents de club, des services de sécurité, des juristes, des entraîneurs et d'autres acteurs de notre sport malmené par des incendiaires qui profitent de la complicité des uns et de la complaisance des autres. Cet autre rendez-vous sera, à n'en pas douter, marqué par des échanges, et un grand débat sortira certainement avec des recommandations à soumettre aux pouvoir publics devant s'impliquer davantage pour mettre un terme à ce phénomène qui prend les proportions d'un fléau. Nous y reviendrons.