- Structures Batimetal : Les marchés toujours fermés Les structures Batimetal réalisées à Alger ne sont pas toutes livrées. A Bachdjarrah, Bab Ezzouar, Sidi M'hamed, etc., ces structures en préfabriqué restent malheureusement fermées aux commerçants, obligés d'exercer leur activité dans des conditions d'hygiène douteuse. Une enveloppe de 520 millions de dinars a été dégagée par l'APW d'Alger pour la réalisation des marchés confiée de gré à gré à l'entreprise. 680 commerçants devraient être intégrés à la faveur de ce programme, dont les travaux de réalisation n'excèdent pas initialement 5 mois. Les 17 marchés sont répartis dans les communes d'El Harrach, Réghaïa, Bab Ezzouar, Mohammadia, Bourouba, Bachdjarrah, Birtouta, Tassala El Merdja, Kouba, Belouizdad et Sidi M'hamed. Les différentes autorités se renvoient la balle (APC, wilaya, Batimetal). Filiale de la SGP Construmet, Batimetal devait livrer au niveau national 330 marchés couverts, 3000 box de commerce, 2500 unités commerciales mobiles (tables de marché) avant la fin juillet 2013 dans le cadre de la résorption du commerce informel. Les citoyens désespèrent de voir ces structures ouvertes de sitôt. Ils interpellent le wali pour hâter la mise en service de ces marchés qui se dégradent. - Aadl El Achour 527 logements : Chute d'un fragment d'acrotère Des sites AADL de l'Algérois se dégradent sans que l'Agence puisse intervenir et protéger les résidants. Ainsi, fin janvier, le fragment d'acrotère du bâtiment 09 (15 étages) à la cité Saâd Eddine Mohamed de Draria (ex-AADL El Achour 527 Logts) s'est détaché en provoquant d'énormes dégâts. Selon les témoignages d'un résidant, les fortes pluies ont grandement fragilisé la devanture en béton armé du bâtiment, qui s'est effondrée et a écrasé plusieurs véhicules, particulièrement une qui a vu sa tôle complètement cabossée. Les éléments de la Protection civile et ceux de la 6e sûreté urbaine s'étaient vite déplacés sur les lieux, un rapport a été adressé au ministère de l'Habitat, qui aurait, selon des informations adressées à la rédaction, ouvert une enquête. Réalisée par la société chinoise CSCEC, la cité a été livrée en 2005-2006. En plus de la dégradation des parois, les habitants se plaignent de la gestion des lieux, confiée à la filiale Gest-Immo. Les résidants réclament à cet effet une intervention de la tutelle pour une prise en charge réelle.