A l'est de la capitale, plusieurs structures dédiées au commerce de proximité ne sont pas exploitées. Réceptionnées il y a quelques années pour certaines d'entre elles, ces structures sont livrées là la dégradation. A la cité Faïzi, dans la commune de Bordj El Kiffan, un marché de proximité a été réalisé dans le but d'absorber le commerce informel qui envahit la ville, cependant, ces locaux prévus initialement pour être attribués aux jeunes de la cité ont été vendus, nous apprend-on, aux plus offrants par la Régie foncière de la wilaya d'Alger. Les jeunes de la cité ont organisé devant la structure plusieurs sit-in pour dénoncer cette situation et le «détournement» du marché, mais sans aucun résultat. Le marché est toujours fermé. Les propriétaires ne veulent vraisemblablement pas l'exploiter. A Bordj El Bahri, une commune située sur le littoral est de la capitale, une structure commerciale construite dans le cadre du projet des 100 locaux du président de la République, est fermée depuis sa livraison en 2010. Ces locaux n'ayant pas fait l'objet d'attribution sont livrés aux actes de vandalisme et de dégradation.