La 54e édition du championnat de la Ligue 1, qui coïncide avec la huitième saison de l'ère professionnelle, débutera cet après-midi avec le déroulement des quatre premiers matchs de la saison 2017/2018. Pour cette nouvelle saison, ce sont pratiquement les mêmes formations qui vont se disputer le titre national avec le champion en titre, l'ES Sétif, le vice-champion d'Algérie, le MC Alger et l'USM Alger. Les Sétifiens ayant changé leur effectif à 60% avec certains départs, dont le gardien Khedaïria, Hassan Hammar a procédé à un recrutement ciblé avec les arrivées de Zaghba (ex-USM Harrach), Benayad (ex-RC Relizane), Chibane (ex-DRB Tadjenanet), Sidhoum (ex-USM Bel Abbès) tout en gardant l'objectif de jouer tous les titres mis en jeu. Le MC Alger et l'USM Alger ont fait de même en conservant leurs meilleurs éléments et en engageant des joueurs dont ils avaient besoin. L'USMA a recruté Chérifi (ex-USMBA), Hamzaoui (ex-CD National/Portugal), Yaya (ex-MOB), Sidibé (ex-MOB) et Chita (ex-MCA). De son côté, le MCA a fait signer Balagh (ex-USMBA), Bendebka (ex-NAHD), Boulekhoua (ex-USMH), El Mouaden (ex-DRBT) ainsi que Barnabas (ex-Lobi Stars/Nigeria) et Amada (ex-ESS). Ces trois clubs ne cachent pas leur envie de jouer le titre à fond, même si les deux clubs algérois auront rendez-vous dès le mois de septembre avec les quarts de finale de la Ligue des champions et la Coupe de la CAF. Le NAHD plus ambitieux Septième lors du précédent exercice, le NA Hussein Dey veut réaliser une meilleure saison. Après un cafouillage en début de saison, avec la nomination de Youcef Bouzidi avant de confier la barre technique à Nabil Neghiz, la direction a recruté plus de 15 nouveaux éléments. Le club a tout de même réussi à mettre la main sur des éléments d'expérience, à l'instar de Harrag (ex-USMH), Cherfaoui (ex-CRB), Boualouidet (ex-JSK), Maâziz (ex-JSS), Hicham Cherif (ex-MCO), associés au meilleur buteur Gasmi, Ardji et Ouertani. Le NAHD espère ainsi pouvoir rivaliser avec les favoris du championnat. La sortie des Husseindéens en Coupe arabe des clubs en Egypte a donné beaucoup d'espoirs au staff technique et aux supporters. Le club phare de l'Ouest, le MC Oran, ambitionne de réaliser un meilleur parcours que celui de l'année dernière. Avec Moez Bouakez et des joueurs comme Tiaïba, Elamali, Mekkaoui, Lakhdari et Ouchen, les Hamraoua ont les capacités de jouer au véritable trouble-fête cette saison. Il en est de même pour le CS Constantine, la JS Kabylie et le DRB Tadjenanet qui veulent absolument éviter de revivre le scénario de la saison dernière, où ils ont dû attendre les ultimes journées du championnat afin d'assurer leur maintien. Les trois promus, le PAC, l'USMB et l'USB viseront le maintien en espérant faire mieux au fil des journées.
Un championnat sans Hannachi La particularité de la nouvelle saison 2017/2018, c'est qu'elle se jouera sans le président Moh Cherif Hannachi, destitué de son poste de président de la JSK le 7 août, lors de la réunion extraordinaire du conseil d'administration du club. Le très controversé président kabyle a régné sans partage depuis 24 ans. Les supporters de la JSK espèrent qu'avec le départ de Hannachi, le club pourra retrouver son statut d'équipe qui joue les titres après avoir flirté pendant plusieurs saisons avec la relégation. Le nouvel exercice sera également marqué par la présence de six techniciens étrangers au coup d'envoi de la nouvelle saison, alors qu'ils n'étaient que trois l'année écoulée. Concernant les transferts, la Ligue de football professionnel a enregistré pas moins de 150 mouvements de joueurs. Le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, prédit une saison difficile sur le plan financier pour les clubs de la Ligue 1. L'épée de Damoclès pèse déjà sur les clubs de Ligue 1, dont 12 étaient interdits de recrutement. Ces derniers ont obtenu, comme souvent, un sursis. Les clubs ont jusqu'au 15 décembre pour payer leurs joueurs et entraîneurs.