Les habitants du village de Tighilt Mahmoud, dans la commune de Souk El Tenine, à 25 km au sud de Tizi Ouzou, ne savent plus à quelle autorité s'adresser pour rouvrir leur unité de soins, fermée depuis plusieurs mois par les responsables du secteur de la santé publique. Les villageois, notamment les malades et les personnes âgées, sont obligés de se rendre jusqu'à la polyclinique du chef-lieu pour la moindre prestation. «Notre unité était dans un état de dégradation avancée. Elle n'était dotée ni de personnel ni des moyens nécessaires pour assurer des soins, même les plus élémentaires. La direction de la santé a décidé de sa fermeture. Nous avons pensé qu'elle serait vite réhabilitée et dotée de moyens humains et matériels. Malheureusement, plusieurs mois après sa fermeture, les travaux de réhabilitation ne sont pas lancés. L'unité est toujours fermée et inopérante. Nous demandons aux autorités compétentes de la réhabiliter, de l'équiper et d'affecter le personnel nécessaire à son bon fonctionnement», appelleront les membres du comité de village. Avant la fermeture de cette unité, les malades pouvaient faire leurs injections, prendre leur tension et changer les pansements. A présent, surtout pour les grands malades, il faut louer les services d'un taxi, cela sans parler de l'épreuve subie par les patients le long du trajet.