L'APC de Guelma a lancé, en 2017, sur fonds propres, plusieurs projets, dont l'achèvement des travaux et la réception sont, pour certains prévus durant l'année 2018, alors que d'autres sont malheureusement à l'arrêt. Des projets, et pas des moindres, tels la très attendue nouvelle salle d'actes de mariage attenante au siège de l'APC, dont les travaux sont actuellement en cours, ont été lancés en septembre 2017 pour un délai de réalisation de 14 mois. La réhabilitation de la piscine municipale du 8 Mai 1945, dont les travaux ont été lancés en juillet 2017 pour 5 mois, malheureusement à l'arrêt. Le projet de réhabilitation de l'abattoir communal des viandes rouges, lancé en mai de l'année passée, pour 5 mois de délai, est également à l'arrêt. La réhabilitation et l'aménagement du square Seridi Mustapha, au centre-ville, est fort heureusement en chantier depuis le lancement des travaux en juillet 2017, pour 8 mois. En effet, à la lecture, entre autres, des fiches techniques desdits projets, dressées à l'occasion de la journée de la commune, coïncidant avec le 18 janvier, organisée mercredi dernier sur le parvis la mairie de Guelma, les retards sont essentiellement dus à l'établissement d'avenants ou à des rectifications dans les plans de réalisation, lit-on en gras. «Ce que je peux vous dire à ce sujet c'est que nous souhaitons réceptionner nos projets au plus vite et avant les délais», déclare à El Watan, Ahcène Hamlaoui, maire de Guelma fraîchement installé dans ses fonctions. Et de conclure : «Notre priorité absolue, en plus de l'aboutissement des projets sur fonds propres, est l'amélioration du parc roulant de la commune, notamment destinés à l'enlèvement des ordures ménagères et travaux publics. Il y a urgence pour parer à beaucoup de problèmes ! bien évidemment nos actions iront, entre autres, à la création d'espaces dédiés aux jeunes, tels les terrains en gazon artificiel.» Nous l'aurons compris, le maire de la ville a besoin de temps «pour mettre ou remettre les choses sur rails». Avec l'enlèvement des déchets ménagers, l'éclairage public et les travaux de colmatage des nids-de-poule et autres destructions du bitume pour la pose de conduites, ces derniers constituent à eux seuls un défi majeur. Quoi qu'il en soit, le chef-lieu de la wilaya mériterait, également, une réhabilitation de la deuxième piscine municipale, sise cité Guehdour Taher, qui, faudrait-il le souligner, est devenue, depuis de longues années, un repaire pour alcooliques et drogués. Une réhabilitation, qui n'apparaît visiblement pas dans les projets de l'APC, ou du moins à court terme.