De consistantes enveloppes financières attendent d'être débloquées pour améliorer le maillage routier de la wilaya, dont c'est l'handicap majeur, qui a interféré de manière négative sur le développement d'une région restée longtemps à l'écart des grandes voies de communication. Et, aussi bien le crédit de 2,215 milliards de dinars, du fonds des Hauts Plateaux que les 1,6 milliard DA du programme de soutien à la relance économique, alloués à ce titre pour l'exercice prochain, au secteur des Travaux Publics, devraient participer à lever graduellement cette contrainte et faciliter, tout azimut, l'accès à la région. Notamment avec la reprise des travaux qui doivent assurer, à partir d'El-Abiodh-Sidi-Cheikh, la jonction par la RN 6B, sur 60 km, avec la wilaya de Béchar au Sud, la réhabilitation de la liaison vers Tiaret et les trois ouvrages d'art qui la ponctuent ainsi que le revêtement du tracé vers Metlili, dans la wilaya de Ghardaïa, dont 72 des 109 km qui séparent ces deux agglomérations ont déjà été réceptionnés. En plus des opérations d'entretien des routes nationales et communales ainsi que l'acquisition d'engins, outils incontournables pour maintenir la fluidité de la circulation sur les routes fréquemment bloquées par l'avancée des dunes et l'entassement de la neige en hiver. Aménagements Enfin, il est prévu également de lancer les aménagements pour compenser les dégâts causés par les intempéries et atténuer le danger que représentent les points noirs du réseau, à l'exemple des corrections qui sont apportées à la route qui côtoie oued El-Bayadh pour éviter sa rupture. Pour l'année écoulée, la direction concernée a achevé la réalisation de 166 km de routes nationales, entre travaux neufs et tronçons réhabilités. Elle a aussi procédé au renforcement de la RN 6A sur 40 et 49 km, de la liaison El-Abiodh-Sidi-Cheikh Brezina sur 34 km et a mené les chantiers pour l'entretien de 18 km de routes nationales. Par ailleurs, la réception de l'ouvrage d'art qui enjambe l'oued traversant la localité de Kef-Lahmar a définitivement écarté les incertitudes qui pesaient sur la circulation des personnes et des marchandises ainsi que la détérioration des conditions climatiques.