Un groupe de personnes ayant bénéficié des aides octroyées dans le cadre du Fonds national de péréquation des œuvres sociales (FNPOS) à Béjaïa désespèrent de ne voir toujours pas arriver cette aide accordée, pourtant depuis de longs mois. Ayant fourni des dossiers auprès des services concernés, basés dans la ville de Sétif, en juillet 2004, un avis favorable leur a été donné en mai 2005 avant qu'une commission de wilaya ne le confirme une année plus tard. « Depuis, nous ignorons toujours les raisons du retard dans le versement de cette aide », écrit un groupe d'enseignants bénéficiaires de logements (LSP). Le promoteur, dont le compte devra théoriquement être directement crédité de cette aide et qui ne l'est pas encore, qui doit livrer prochainement, réclame les dernières tranches du prix des logements. « Nous avons contacté la direction régionale de Sétif pour des explications, mais sans aucune réponse », affirment, impuissants, les plaignants. Faute de vulgarisation, il est loisible de constater que le mécanisme de l'aide du FNPOS demeure, du moins à Béjaïa, une grande inconnue pour beaucoup parmi les travailleurs à laquelle elle est destinée. A cela faut-il ajouter l'éloignement de la direction régionale (Sétif) de Béjaïa où, faut-il le noter, il n'existe pas de représentation permanente. Pour permettre le retrait des imprimés destinés aux demandes d'aides (don de 250 000 DA ou prêt sans intérêts), un bureau a été dégagé, occasionnellement, à la cité Tobbal, à proximité du siège de la direction de l'OPGI, où de longues files humaines se sont formées, sans l'assurance d'arriver à décrocher le sésame. Aujourd'hui, beaucoup guettent la visite hypothétique des représentants du FNPOS.