Pas d'électricité, pas de vie décente ; trois immeubles de la nouvelle cité dite ‘‘Les 4500 logements'', à Fernand-ville, ont été réceptionnés, en juillet dernier, sans électricité. Les habitants sont en train de passer un Ramadhan aux chandelles. Au total, une cinquantaine sur la centaine de foyers que compte un lotissement construit par la SOTEBA se sont retrouvés dans cette pénible situation. Pourtant, en règle générale, tout acquéreur d'un logement doit être automatiquement raccordé au réseau électrique. Il ne s'agit pas d'un problème sur le réseau général, mais de branchement en bout de ligne. Comme tous ses voisins, un fonctionnaire, la quarantaine, a dû faire le forcing à même d'essayer d'organiser ses voisins pour aller demander à la Sonelgaz d'activer ce branchement « Devant les difficultés à faire face à la situation, nous avons décidé de nous organiser afin d'amener les responsables à intervenir », raconte ce fonctionnaire. « Ici, pas question de perdre le moral. Il y a pire ailleurs », explique-t-il. Samedi, le directeur de distribution de la Sonelgaz, qui nous a reçus dans son bureau, a promis que ses équipes seront à pied d'œuvre pour parer à cette situation. « Les équipes d'intervention vont intervenir incessamment. On espère avoir fini de brancher le courant cette semaine », promettra-t-il. Et d'expliquer que, « dès lors que le promoteur paye, il aura de l'électricité. » M. Ghoul relate encore que « les compteurs ont été posés, jeudi dernier, dans les immeubles construits par le promoteur Dif. Quant au promoteur SOTEBA, la première tranche a été mise en service. La deuxième tranche qui a été retardée à cause d'une rupture du matériel électrique, sera branchée cette semaine. Le promoteur doit anticiper C'est aux promoteurs d'anticiper dans leurs démarches auprès de nos services car nous aurions aimé travailler sur une feuille de route globale et non partiellement, bloc par bloc. L'idéal c'est de travailler sur un site en entier. » Dans un cadre plus global, M. Ghoul a estimé que, « vu son immensité, le site des 4500 logements nécessite une structure d'alimentation. L'étude de l'extension urbaine vers Belgaïd, planifiée pour une dizaine d'années, a été ficelée. Elle attend son approbation par la direction régionale, cette semaine, avant sa concrétisation sur le terrain. » Autre volet : le gaz de ville. « L'étude est en cours. Nous travaillons sur une structure globale d'Oran-Est. Nous planifions et réalisons des travaux de qualité assortis d'une optimisation des dépenses. Nous sommes à la recherche de solutions les moins coûteuses », a conclu ce responsable.