Il a beaucoup plu à Chlef au point où plusieurs travaux entamés dans la ville ont été inondés, comme c'est le cas du chantier à Oued Tsighaout L'ouvrage ovoïdal réalisé au milieu de l'Oued Tsighaout, sur la partie ouest de la ville de Chlef, a été submergé par les eaux lors des récentes inondations. Les travaux menés en amont ont empêché l'écoulement des eaux le long du premier tunnel, d'où le débordement de l'oued des deux côtés de l'ouvrage. Cette situation suscite beaucoup d'interrogations chez les citoyens, notamment les passants qui empruntent les voies longeant ce chantier. Seules deux entreprises de réalisation ont pu terminer leurs tranches bien avant la date fixée, le reste, soit six intervenants, à du mal concrétiser l'opération dans les délais. D'ailleurs, certains d'entre eux sont à l'arrêt depuis les violents orages survenus au début de cette semaine, et on ignore quelle sera la riposte des services de l'hydraulique pour faire respecter les clauses du marché relatives, notamment, à la qualité des travaux et au respect des délais. Ce groupe d'entreprises se partage un lot de 1,8 km pour un montant de 100 milliards de centimes. La première partie de l'ovoïde, qui s'étend sur 836 mètres, a été achevée il y a longtemps par deux entreprises spécialisées, mais elle reste dépendante du second lot pour une évacuation normale des eaux de l'oued. D'une dimension de 7 x 5 mètres, l'ovoïde devrait s'étendre sur 2,6 km allant de l'embouchure de l'oued jusqu'à l'agglomération de Lala Aouda, en passant par Haï Amal et la cité Ruiz. L'étude technique a été effectuée par un bureau d'études basé à Blida, avec comme objectif principal la protection des riverains contre les inondations et la pollution par les eaux usées. Plus en amont, c'est-à-dire à proximité du cimetière de Sidi Yahia Boualèche, la digue qui a été réalisée par une entreprise privée a pu résister à la furie des eaux, alors que le passage construit par un groupement d'entreprises chinoises a été emporté par les crues.