Les pôles touristiques sahariens renouent avec les flux touristiques internationaux puisque Djanet et Tamanrasset capitale du Tassili Ahaggar et du Tassili N'Ajjer, ont accueilli durant la troisième semaine du mois en cours les premiers vols en provenance de l'Europe. Ces deux régions ont enregistré en l'espace de quelques jours, l'arrivée de 4 vols charters avec à bord quelque 1000 touristes européens, sans oublier de citer les nombreux groupes de touristes et les individus qui transitent quotidiennement par Alger et ou par les postes frontaliers. Selon un communiqué du ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, « le choix de la destination Algérie ne se limite plus aux régions sahariennes mais s'étend de plus en plus aux pôles touristiques urbains et culturels du nord principalement Alger, Oran, Annaba et Constantine ». Le tourisme de la nature, la recherche d'espaces insolites loin des facteurs de pollution et du stress quotidien, le goût de l'aventure et la quête d'un certain absolu font que le tourisme saharien est en vogue aujourd'hui et que son avenir est prometteur. On peut considérer qu'il existe deux catégories de touristes visitant le Sahara : le touriste dont l'objectif, du début jusqu'à la fin de son séjour, se limite à la découverte du Sahara, à l'exclusion d'autres formes de produits touristiques et le celui qui, tout en s'intéressant au Sahara, combine son voyage avec d'autres produits : balnéaire, archéologique, écologique ou dont le circuit touristique prévoit une escale plus ou moins longue dans l'espace saharien.