Lancée le 8 novembre pour être clôturée dans deux semaines, la campagne électorale en vue du prochain rendez-vous des locales, fixé pour le 29 novembre, ne suscite aucun engouement de la part des citoyens. Après l'échec cuisant des dernières législatives du 17 mai dernier, avec un taux d'abstention de 75 % enregistré pour la première fois à Constantine depuis l'Indépendance, l'acte électoral ne fait plus recette, malgré les efforts déployés pour convaincre une population devenue indifférente après plusieurs mandats municipaux sans impact sur son quotidien. Jeudi dernier, plusieurs panneaux, implantés dans les lieux névralgiques de la ville de Constantine et dans les autres communes, sont restés vides et « muets ». Sur les cinq formations engagées dans la course, seul le FNA de Moussa Touati a fait une première apparition, quoique timide, dans la ville d'El Khroub. Alors que le FLN sombre de plus en plus dans ses dissensions, le RND, le MSP et le PT n'ont pas encore dévoilé leurs cartes. L'absence, dans le chef-lieu de wilaya, des formations d'En Nahda et d'El Islah a été fortement remarquée. La participation féminine reste toujours le point noir de ces rendez-vous électoraux, où le nombre de candidates présentées est en-deçà des espérances. Il faudra encore longtemps pour voir des femmes têtes de listes sur le chemin des APC et APW.