Combien de passants, empruntant la rue Ould Ameur, n'ont pas eu leur attention attirée par le danger matérialisé par le mur incliné de façon inquiétante qui fait face à ce café qu'on continue à appeler, on ne sait pourquoi, « snack-bar », alors qu'en fait de boissons, on ne sert plus, il y a belle lurette, que ce qu'on consomme dans n'importe quel café ordinaire ? La nôtre, en tout cas, est attirée par un ingénieur en bâtiment. Haut de plus de 3 m, le mur de cette maison, qui jouxte les anciens bureaux de la « Casoral » qui parait inhabitée, accuse une forte inclinaison. Le danger qu'il représente est d'autant plus réel et plus grand que le trottoir, qui est peu large, oblige à passer juste à côté, et la rue est fréquentée par des collégiens. De l'autre côté de la rue se trouve en effet le fameux CEM Ibn Khaldoun. De moindre importance, le danger que faisait peser ce poteau d'éclairage public, dont le moins que l'on puisse dire est qu'il n'est plus d'aplomb, est également à prendre au sérieux. Posé derrière la grande mosquée, dont une partie vient d'être restaurée, le poteau en question ne menace pas moins de sa masse les clients qui se présentent aux magasins ouverts sur la rue qu'il éclaire de sa grosse lampe fixée à son sommet. Là encore, ce sont les riverains qui nous ont signalé le risque potentiel du support d'éclairage public. Faut-il, pour conclure, revenir sur l'état catastrophique du corps de bâtiment qui abrite la direction et les toilettes de l'école Adjabi, en face du lycée de jeunes filles, où une large fissure le parcourt sur toute sa largeur, que nous avons signalée dans nos colonnes en 2003, sans susciter d'autres réactions, qu'une molle enquête ?