En dépit de la bonne volonté des receveurs et de l'ensemble des agents des guichets, afin de servir les citoyens dans les meilleures conditions, des lacunes entravent souvent le fonctionnement de certains bureaux de poste de la wilaya d'Oran. L'exiguïté de la recette principale et des bureaux de poste, à l'instar de ceux d'El Makari, Oussama, Es-Seddikia et de l'Emir Khaled, semble être la source des difficultés rencontrées. Certains bureaux datant de l'ère coloniale (comme celui de la ville de Aîn El Turck, qui existe depuis les années 50) ne répondent plus aux besoins des usagers (surtout les titulaires de CCP). Actuellement, la population a presque quintuplé et toute conception d'un édifice public doit obligatoirement se réaliser par rapport à la croissance démographique. Les usagers d'Algérie–Poste sont de plus en plus nombreux et il n'est pas rare d'assister à des spectacles anarchiques dans les salles trop étroites réservées au public. « Nous sommes satisfaits du travail qui est effectué par le receveur et les agents d'exploitation de notre bureau de poste, mais notre quartier mérite un bureau de poste plus grand et moderne, comme celui de Sidi El Houari par exemple. L'initiative sera salutaire et ce, dans l'intérêt des agents d'Algérie–Poste affectés aux guichets et des usagers qui sont contraints de passer de longs moments à faire la chaîne, à cause de l'exiguïté des lieux », nous diront des citoyens du quartier Emir Khaled.