Après le limogeage du directeur de l'action sociale (DAS), survenu la semaine dernière, on vient d'apprendre que 3 autres responsables du même secteur viennent de subir le même sort. Il s'agit de la directrice de la pouponnière du Chalet des Pins, du directeur du centre psycho-pédagogique de Daksi et du responsable du centre d'aide aux femmes en détresse, sis près du stade Hamlaoui. Ces mesures interviennent suite à la visite d'inspection d'une commission d'enquête détachée par le ministère de l'emploi et la solidarité nationale, et seraient motivées par des griefs relatifs à une mauvaise gestion des établissements. Toutes nos tentatives d'obtenir davantage d'informations sur les circonstances de ces limogeages en série ont été vaines. Un responsable de la DAS nous a affirmé que « dévoiler ce genre d'information ne relève pas de ses compétences, et que seul le DAS est habilité à les diffuser ». Par ailleurs, on apprend de sources proches de la DAS, qu'il a été donné instruction de ne rien divulguer au sujet des mesures prises récemment. Le manque d'information qui plane sur ces mises à l'écart alimente cependant la rumeur, qui évoque des raisons autrement plus indiscrètes.