Alger- Un grand nombre de cadre de l'institution sécuritaire nationale, de différents grades et fonctions, ont comparus devant la justice lors de la session judiciaire de l'année en cours, pour des affaires liées à l'abus de pouvoir et de falsification de documents. Ces derniers ont, en majorité, été innocentés, ce qui a laissé dire que la direction aurait du prendre les mesures internes nécessaires envers son personnel avant de recourir à la justice, surtout que la grande majorité des accusés ont été innocenté par la justice. Quant aux autres, ils ont été condamnés à des peines allant jusqu'à 10 ans de prison fermes. Le secrétaire général de la direction générale de la sûreté nationale, « M. A », accusé pour abus de pouvoir, a été innocenté par la cours de Cheraga récemment, ainsi que l'ancien inspecteur de la sûreté nationale, accusé lui de falsification, suite à une plainte déposée contre eux par « T. M. » Une enquête administrative a été ouverte sur demande du colonel Tounsi, et suite à une requête de l'ancien directeur des œuvres universitaires de l'est d'Alger contre le chef de la sûreté d'Alger « S » pour abus de pouvoir. L'inspecteur général avait reçu un appel d'une personne « M. » prétendument étant le secrétaire général, mais ses accusations étaient nulles et par conséquent la cours a innocenté les deux cadres de la sûreté nationale. Le secrétaire générale est membre de la police internationale (Interpol). Dans les années quatre-vingt, il était considéré comme le plus jeune commissaire. Plusieurs autres cadres de la sûreté ont été eux aussi innocenté dans l'affaire de détournement de 3200 milliards de la banque nationale extérieur (BNA), dans laquelle étaient accusés plusieurs cadres de la police parmi lesquels figurait le responsable de la sûreté de wilaya de Tipaza qui a bénéficié de l'innocence. Dans le même contexte, l'ex directeur de l'école supérieur de la police de Châteauneuf, en compagnie de commissaires et inspecteurs de police ont comparus devant tribunal de Sidi M'hamed pour falsification des résultats du concours de promotion. Le tribunal a requis la peine de 10 années de prison ferme contre directeur de l'école, huit, cinq et un an de prison ferme à l'encontre des autres accusés. A noter que le verdict final dans cette affaire sera prononcé demain. Les mis en cause ont niés toutes les accusations contre eux. Le directeur de l'école a demandé l'ouverture d'une enquête complémentaire afin d'arriver à la vérité cachée, selon lui, par les personnes qui ont envoyé la lettre anonyme au Colonel Tounsi. Selon les accusés, la lettre ne pouvait être écrite que par les cadres qui n'ont pas été reçus au concours.