Après leur rencontre mardi avec la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, qui s'est engagé à satisfaire les principales revendications, les syndicats de l'éducation nationale ont donné mardi la promesse de garantir une rentrée scolaire dans le calme. A l'issue de leur audience avec la ministre de l'éducation qui a eu lieu au siège du ministère, les représentants des syndicats de l'éducation nationale sont unanimes que la prochaine rentrée scolaire, sera calme. Le coordinateur du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'Education (CNAPESTE) a affirmé que c'était une rencontre d'information, ou la ministre de l'éducation a présenté un nombre de mesures pour la prochaine rentrée scolaire et a demandé de garantir le calme, en s'engageant à satisfaire plusieurs revendications. Parmi les revendications que le ministère s'est engagé à satisfaire, l'organisation d'un concours lors de la rentrée scolaire pour la promotion de 45.000 enseignants dans les trois cycles de l'Education (primaire, moyen et secondaire) et la promotion systématique aux nouveaux grades pour garantir la promotion aux enseignants menacés de disparition, tandis que les points qui n'ont pas été évoqués, la ministre a fixé la date du 15 octobre prochain pour les évaluer. D'autres rencontre syndicat-ministère seront organisées à partir du 15 octobre prochain, selon le même responsable syndical Les principales revendications sont ajournées, a affirmé le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTE), qui a indiqué que le gouvernement a approuvé la revendication relative à la prime des intendants et économes qui sont une prime différente des fonctions pédagogiques. Concernant la prime d'encadrement, a affirmé que le syndicat attend toujours le règlement de cette dernière par le gouvernement. Certains points pédagogiques ont été également évoqués, selon ce responsable syndicale qui a souligné que la ministre a affirmé que la langue principale est l'Arabe, en insistant sur l'amélioration du niveau des élèves du sud notamment en ce qui concerne les langues étrangères. Le boycott de la rentrée scolaire n'est pas acceptable, a affirmé de son côté le Secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de l'Education (SNTE), ajoutant que cela fait partie des principes du syndicat.