Les syndicats de l'éducation nationale ont donné la promesse de garantir une rentrée scolaire dans le «calme», après leur rencontre avec la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, qui s'est engagée à satisfaire les principales revendications. Lors d'une rencontre tenue au siège du ministère, les représentants des syndicats de l'éducation sont unanimes à dire que la prochaine rentrée scolaire sera «calme», suite à la satisfaction des principales revendications contenues aux procès verbaux des syndicats qui ont été signés en mois de mars dernier. En effet, le coordinateur du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (Cnapeste), Nouar Larbi, a affirmé que «c'était une rencontre d'information, où la ministre de l'éducation a présenté un nombre de mesures pour la prochaine rentrée scolaire et a demandé de garantir le calme, en s'engageant à satisfaire plusieurs revendications. En outre, parmi les revendications que le ministère s'est engagé à satisfaire, l'organisation d'un concours lors de la rentrée scolaire pour la promotion de 45 000 enseignants dans les trois cycles de l'éducation (primaire, moyen et secondaire) et la promotion «systématique» aux nouveaux grades pour garantir la promotion aux enseignants «menacés de disparition», tandis que les points qui n'ont pas été évoqués, la ministre a fixé la date du 15 octobre prochain pour les évaluer, a affirmé M. Nouar. «Les principales revendications sont ajournées», a affirmé le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTE) Ferhat Chabekh, qui a indiqué que le gouvernement a approuvé la revendication relative à la primes des intendants et économes qui est une prime différente des fonctions pédagogiques. Concernant la prime d'encadrement, M. Chabekh a affirmé que le syndicat attend toujours le règlement de cette dernière par le gouvernement. Par ailleurs, certains points pédagogiques ont été également évoqués, selon ce responsable syndicale qui a souligné que la ministre a affirmé que «la langue principale est l'arabe», en insistant sur l'amélioration du niveau des élèves du Sud, notamment en ce qui concerne les langues étrangères. De son côté, le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), Boualem Amoura, a affirmé que «le boycott de la rentrée scolaire n'est pas acceptable», soulignant que cela fait partie des principes du syndicat. Entre autres, le ministère de l'Education nationale avait annoncé en mois de mars dernier être parvenu à un accord avec les partenaires sociaux portant sur la promotion des enseignants au grade supérieur. Il est à noter qu'une autre réunion est prévue entre le Cnapeste et la ministre de l'Education nationale le 15 octobre prochain.