Lors d'une visite de courtoisie hier au bureau d'Ennahar à Batna, par l'ancien entraîneur et président de l'équipe de football de Batna, Rachid Bouabdallah, ce dernier a révélé pour la première fois des secrets sur l'entraîneur irakien Amer Djamil. Lorsque Bouabdallah et Azeddine Mihoubi ont prit contact avec les responsables du sport en Irak dans les années quatre-vingt dix, dans le but de ramener un entraîneur pour le Chabab des Aurès de Batna, ils furent étonnés par tant de facilités, suite à l'intervention du défunt président Saddam Hussein et son fils Odeï, fervent amateur de football. Ce dernier a prit contact avec les responsables algériens pour leur dire que son père considère l'affaire comme une affaire d'état (dans le but de briser l'embargo politique et économique imposé par les américains). L'entraîneur Rachid Bouabdallah raconte que Amer Djamil, qui a été choisi pour ses compétences et sa grande expérience, est venu sans demander un sou sur ordre de Saddam Hussein. Ce dernier, selon les confidences de Amer Djamil, lui avait interdit de demander à être payé et l'aurait menacé de représailles s'il demandait un salaire. la même est arrivée avec les deux joueurs irakiens Cherar Haïder et Saâd Kaïs, qui ont joué avec la sélection irakienne qualifiée au Mondial du Mexique en 1986, et qui furent recruté à Batna pour les même considérations et avec l'aval du défunt président Saddam Hussein en personne.