En effet, l'accusé principal, F. Maâmar, ex-chef du service armurerie, a été condamné à 10 ans de prison ferme. Y. Toufik, agent civil assimilé (PCA), a écopé de la même peine. Deux autres accusés dans cette affaire ont été condamnés à 3 ans de prison ferme. Il s'agit de B. M. Sofiane, un terroriste repenti, et B. Karim, gérant d'un bar. Le tribunal criminel présidé par le juge Brahim Kharabi a également condamné les accusés M. Boualem et B. Larbi, fonctionnaires de police, M. Mourad, commissaire principal, S. Y., agent de police, à 2 ans de prison avec sursis. Quatre autres accusés ont été acquittés. Il s'agit de S. Djamel, officier de police, H. Omar, B. Rafik, fonctionnaire de police,H. Mohamed, agent de police. Deux autres accusés, actuellement en fuite, ont écopé de la peine maximale à savoir 20 ans de prison. Il s'agit de B. Hocine et B. Omar, respectivement chef de parking et commerçant. Le parquet avait requis une peine de 20 ans de prison ferme à l'encontre des deux principaux accusés, F. Maâmar et Y. Toufik, assortie d'une amende de 3 millions DA. Les 13 accusés dans cette affaire de vol, dont un divisionnaire, un commissaire et deux officiers, et un terroriste repenti, étaient poursuivis pour « trafic illicite d'armes à feu, vol, mauvaise gestion et négligence ayant engendré la dégradation de biens publics ». L'affaire remonte à l'année 2007, suite à la découverte de la « disparition mystérieuse » de 25 armes : des pistolets automatiques, des fusils de chasse, des fusils à pompe et des munitions de différents calibres de l'armurerie de la SW d'Alger. Parmi cet arsenal, de nombreuses armes ont été récupérées lors d'opérations antiterroristes. L'enquête déclenchée sur instruction du chef de SW d'Alger à l'époque, a révélé que les armes volées ont été vendues dans des bars et des boîtes de nuit et plus grave, à des terroristes à des prix allant de 60.000 DA à 120.000 DA. Le dénommé B. Toufik était l'intermédiaire. Sept armes seulement ont été récupérées par les enquêteurs auprès de commerçants et des propriétaires de bar dans la wilaya de Tizi Ouzou. Les accusés ont été déjà condamnés en mai 2009 par le tribunal criminel près la cour d'Alger à des peines allant de 5 ans à 10 ans de prison ferme. L'affaire a été reprogrammée suite au pourvoi en cassation introduit par les inculpés.