L'ouverture officielle du Festival d'Oran du film arabe (FOFA) aura lieu, aujourd'hui, à Oran pour durer jusqu'au 22 décembre prochain. La cérémonie officielle se déroulera au centre des Conventions d'Oran en présence des autorités locales et des nombreux invités du festival. Cette sixième édition connaitra, en début de matinée, une conférence de presse qui sera donnée au théâtre Abdelkader Alloula par la commissaire du festival, Mme Rabia Moussaoui. A l'instar de l'édition précédente, le cinéaste Bouchareb aura, de nouveau, l'honneur d'ouvrir la manifestation avec la projection de son dernier film « Juste une femme ». L'année dernière, c'est le film « les Hors la loi » du même réalisateur qui avait eu l'honneur de donner le coup d'envoi du festival. Le concours pour le premier prix dans le long métrage qui se déroulera au cinéma « Essaâda », mettra en jeu treize films de longue durée et sera présidé par l'universitaire et chercheur Miliani Hadj. Celui du court métrage qui se déroulera à la cinémathèque d'Oran et qui concernera 14 films, sera présidé par M. Mounes Khamar. Le film documentaire aura lieu au cinéma le « Maghreb ». Outre l'Algérie qui participe avec deux films, huit autres pays arabes — Maroc, Tunisie, 'Egypte, Liban, Syrie, Jordanie, Palestine et Koweït — prendront part à cette édition. Selon le responsable de la cellule de communication, outre l'absence de l'Irak, la participation des cinéastes égyptiens et, à un degré moindre, syriens, peut poser problème du fait des remous dans ces pays. « Mais on n'en est pas encore là », soulignera Bouziane Benachour, responsable de la communication. La présence de films mauritaniens et libyens, due sans doute à l'absence de productions récentes dans ces pays, sera déplorée par les défenseurs du cinéma maghrébin. Dans la série des hommages, il est prévu un panel de noms, dont ceux des personnalités politiques telles que Boualem Bessayeh, ex- président du Conseil constitutionnel et scénariste du film sur Bouâmama, Zohra Drif, sénatrice et révolutionnaire et Azeddine Mihoubi auteur du scénario du film sur Zabana. De talentueux comédiens disparus feront, également, partie du lot des personnalités à honorer. Il s'agit des comédiens Sirat Boumediene et Rachid Farès. Les organisateurs du festival ont, également, saisi l'opportunité du Cinquantenaire de l'indépendance pour jeter un regard sur le cinéma algérien d'après-guerre. A ce propos, le fils et la femme de G. Pontecorvo, le réalisateur de « La Bataille d'Alger », sont conviés à la projection du film. Enfin au CRASC d'Oran et au Théâtre se dérouleront des conférences sur le cinéma et des ateliers qui seront animés par des professionnels algériens, iraniens et belges. A signaler qu'aucune information n'a filtré sur l'enveloppe financière consacrée au festival.