Le prix du Meilleur travail est revenu au Théâtre régional de Bejaia, qui a présenté la pièce « Ametuth ny » (cette femme-là). Le prix spécial jury a été attribué au Théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi-Ouzou pour la pièce « Azal n'tleli » (Le prix de la liberté), alors que celui de la Meilleure interprétation du second rôle féminin a été accordé à Hibba Oudjit du Théâtre régional de Batna, dans la pièce « Ikkenker » (le rhinocéros). Pour sa part, l'excellente comédienne Djamila Bouhanane de la coopérative Anis de Sétif s'est adjugé le prix de la Meilleure interprétation féminine, alors que son complice sur les planches, Radi Amrani, a obtenu le prix de la Meilleure interprétation du second rôle masculin. Les comédiens Aïssam du Théâtre régional de Batna, qui a joué le rôle de Sifaou dans la pièce « Ikkenker », et Abdelkader Mahamlia, de la troupe Afak des arts dramatiques de la même ville, ont remporté le prix de la Meilleure interprétation. Le prix de la Meilleure scénographie a été offert à Bencib Razzik de la troupe du Théâtre régional de Batna, alors que celui de la Meilleure musique a été décerné à Abdelkrim Khomri, de la troupe du Théâtre régional d'Oum El Bouaghi, pour la pièce Amane Dhoussane. Le prix de la Meilleure mise en scène a été remporté par Samir Oudjit du Théâtre régional de Batna, pour la pièce « Ikkenker », alors que celui du Meilleur texte a été accordé à Hadjir Messaoud de la troupe du Théâtre régional d'Oum El Bouaghi, et Lamri Kaouane de la troupe Anis culturelle de Sétif. En outre, un vibrant hommage a été rendu à Salah Lembarki, ex-directeur du Théâtre régional de Batna, et Chabane Zerrouki, ancien journaliste et animateur de la station de télévision de Constantine, décédé au début de cette année, suite à un malaise cardiaque. Les organisateurs de cette manifestation culturelle ont mis en exergue la richesse et la diversité de notre culture, tout en insistant sur la formation, seule moyen à même de permettre au jeune théâtre d'expression amazighe de s'imposer dans le paysage national. Membre du jury, le comédien Abdelhamid Rabia a insisté sur la nécessité de réalisation d'espaces pour aider les jeunes comédiens à s'épanouir. « On doit former les jeunes comédiens en organisant des ateliers à travers les grandes villes notamment », a-t-il souligné. Il est à rappeler que neuf wilayas ont participé à la quatrième édition du Festival culturel national du théâtre amazigh, avec seize pièces théâtrales. Venues des quatre coins du pays, ces troupes ont montré une facette de la richesse et de la diversité culturelle nationales. Cette année, encore, le jury a relevé le niveau de la prestation de certaines troupes qui laissent présager un avenir prometteur pour le 4e art d'expression amazighe.