Dans quelques jours auront lieu les élections sénatoriales. A Oran, sur les sept candidats qui se disputent l'unique poste de sénateur qui revient à la wilaya, six représentent des partis alors que le septième vole de ses propres ailes. Tout ce monde croit dur comme fer qu'il lui revient de droit de se retrouver seul à l'arrivée. Mais d'ici là, voyons les choses de plus près : les sept candidats, qui sont connus sur la place d'Oran, se livrent déjà à d'âpres batailles pour acquérir le maximum de voix parmi les 555 grands électeurs de la wilaya. Deux ont derrière eux de grands partis qui, normalement, devraient les aider à faire la différence. Mais cela reste au niveau de la supputation. Il y a d'abord le candidat du FLN qui peut compter sur les voix des 130 grands électeurs de son parti. Il part, donc, avec plusieurs longueurs d'avance. Vient, ensuite, le candidat du RND qui peut, déjà, compter sur les voix de 97 de ses pairs. Le candidat du Front Al Moustaqbal (40 voix) est un élu d'une commune périphérique qui, cependant, a échoué à être le maire de cette localité plusieurs mandats de suite. Le représentant du FNL, quant à lui, peut compter sur les 29 grands électeurs de son parti. Qualifié, avec 51 élus, de troisième force politique au niveau local, le PT n'a pas présenté de candidat, à l'instar du MPA qui, avec 26 élus, n'a pas cru utile de s'engager dans la course aux sénatoriales. Idem pour le FNA, le FFS (24 élus).