Le président de la fédération algérienne de luttes associées, Mehdi Mezagher, a indiqué, hier, qu'il n'a pas encore pris la décision d'entrer en course pour un second mandat à la tête de la FALA. « Ma candidature se décidera après la tenue de l'assemblée générale ordinaire. Il y a beaucoup de paramètres qui rentrent en jeu. Je veillerai pour que l'AGO se déroule demain dans les meilleures conditions possibles. De même pour l'élective prévue le 26 du même mois à l'hôtel El Mehdi. A l'ordre du jour, la lecture des bilans moral et financier de 2009-2012 », nous a-t-il fait savoir. Défendant son bilan, notre interlocuteur a fait savoir que ses priorités, en cas où il déposera sa candidature, seront « le développement et la création de nouvelles ligues ». « Nous avons une génération douée de lutteurs en lutte libre et gréco-romaine. Ce qui manque est de s'illustrer au niveau international. Sur ce plan, nous avons accusé un retard considérable par rapport à plusieurs pays ». Concernant la situation de la discipline, Mezagher a nié la régression au niveau du nombre de licenciés. « Par rapport à 2009, il y a eu une progression sur tous les plans, notamment en ce qui concerne le nombre d'adhérents. Les chiffres seront donnés lors de l'AGO », révèle-t-il. Dans le même ordre d'idées, Mezagher a estimé que plusieurs raisons sont derrière la difficulté de s'illustrer dans les grandes compétitions internationales. « Nous n'avons un manque flagrant en encadrement de niveau. Il ne faut pas oublier qu'il y a eu un rajeunissement d'effectif. Donc, il faut du temps pour que ces éléments puissent acquérir plus d'expérience », soutient-t-il Un Arménien pour driver l'EN de gréco-romaine Pour pallier la carence dans l'encadrement de valeur, le responsable de la FALA a signalé qu'un technicien arménien a été engagé pour deux ans. « Sa mission consistera à entraîner l'équipe nationale dans l lutte gréco-romaine. C'est un spécialiste connu pour son expérience. En outre, les pays de l'est ont des élites que ce soit au niveau des athlètes ou des entraîneurs ». Concernant la marginalisation de certains techniciens algériens, il estime qu'il n'y a jamais eu question de mise à l'écart des compétences algériennes. « Je défie quiconque de dire que nous avons fermé les portes de la fédération. J'invite tout le monde à venir lors de l'AGO et l'AGE. Nous ne sommes pas contre les critiques. Mais, il faut qu'on critique objectivement et sans mépris. Je n'ai aucun conflit avec quiconque », dit-il.