Le titre recherché par la Nationaleft depuis 1990 n'a pas été regagné. L'Allemagne a terminé le Mondial sud-africain à la troisième marche du podium. Avec une équipe à majorité remodelée, la Mannschaft n'a pas pu atteindre la finale devant le rival ibérique. Elle s'est contentée de la troisième marche du podium, en disposant de l'Uruguay 3/2. Ce fut la quatrième fois de son histoire, après celles de 1934,1970, 2006. Mais, la planète a une nouvelle fois apprécié le potentiel de la composante de Joachim Low. Ce dernier a, en l'espace de quatre ans, forgé un groupe pétri de qualité et de vivacité. Plusieurs modifications ont été apportées à tous les compartiments, en gardant quelques pièces héritées du temps de Klinsmann, comme Podolski, Schweinsteiger et Lahm. Le résultat a été impressionnant, même si il y avait un goût d'inachevé avec cette reconquête du sacre qui manquait. Une attaque percutante avec seize buts inscrits lors des sept matches joués. Des démonstrations de premier rang contre l'Australie 4/0, contre l'Angleterre 4/1 et face à l'Argentine 4/0. Le réalisme allemand avait fait sensation, sans oublier sa décoration avec l'empreinte d'un driver qui fait l'unanimité dans son pays. Défensivement, la ligne d'arrière a abdiqué 5 fois, dont deux fois au match classement. La rigidité était là avec un jeune gardien, en l'occurrence Manuel Neuer. Le portier du Schalke 04 s'est bien débrouillé, en dépit de son manque d'expérience. Il a remplacé avec brio René Adler. Le rajeunissement a, en fin de compte, donné du gaz à la machine allemande. Les années à venir seront certainement porteuses de gloire et de fierté pour tout un pays. Un potentiel humain impressionnant dans une sélection, où la race n'est plus une référence. Sami Khedira, Mesut Özil, Thomas Müller sont quelques éléments d'une armada. Cette dernière raflera certainement tout sur son chemin lors des éliminatoires du Mondial 2014. Un autre objectif que les membres influents du football Deutsche comptent aborder dans la stabilité. D'ailleurs, Beckenbauer et Hoeness appellent au renouvellement de confiance à Low. Une gratitude pour un technicien qui a su injecter du sang neuf là où il fallait.