Deux hommes ont abattu mercredi dernier à Londres un soldat en civil, le poignardant à plusieurs reprises avec des couteaux de cuisine et un hachoir de boucher. Les agresseurs, Britanniques d'origine nigériane, sont restés sur le lieu de leur crime, invitant les passants à filmer la scène. L'un d'entre eux, converti à l'Islam il y a dix ans, a été identifié par un prêcheur radical. Scotland Yard a affirmé que des policiers avaient fait usage de leurs armes pour neutraliser deux suspects qui ont été admis dans deux hôpitaux londoniens distincts. À l'issue de la réunion de crise, le Palais de Buckingham a confirmé dans un communiqué que « tout indiquait qu'il s'agissait d'un attentat terroriste ». Le Premier ministre, David Cameron, a présidé jeudi matin une réunion de crise pour étudier les éventuelles mesures de sécurité à prendre après ce meurtre « barbare ».
