Le premier jour des épreuves du baccalauréat dans la capitale de l'Est s'est déroulé dans de bonnes conditions, avons-nous constaté lors d'une tournée effectuée dans différents centres d'examen au chef-lieu de wilaya. Selon les chiffres de la direction de l'éducation de la wilaya, ce sont 16 544 candidats (340 de plus par rapport à la session 2012) qui sont recensés, répartis dans 54 centres. 4 225 encadreurs parmi lesquels des surveillants, des chefs de centre et des médecins ont été mobilisés. C'est à partir du lycée les sœurs Saâdane que le coup d'envoi officiel de la session 2013 a été donné par le wali de Constantine, Noureddine Bedoui. Vers 11 heures et aux abords des centres, les premiers candidats sortent. Chacun y va de son pronostic mais pour la plupart des candidats du bac scientifique, le sujet était « abordable, voire facile » comme c'est le cas pour Imen qui passe pour la deuxième fois le bac : « Nous avons eu deux sujets au choix pour l'épreuve de langue arabe, c'était facile et pas long. Ça remonte le moral et j'espère qu'il en sera de même pour les épreuves scientifiques surtout les maths et la physique ». Pour sa première épreuve, Houda est elle aussi rassurée : « Hormis deux ou trois questions qui demandent une certaine réflexion, le sujet était largement à notre portée », nous a-t-elle dit. En outre, les candidats que nous avons interrogés étaient unanimes pour nous dire que les sujets sont tirés des programmes scolaires de l'année. « Les candidats ayant révisé normalement les cours peuvent facilement aborder les deux questions du sujet et avoir une bonne note », estime pour sa part un enseignant des lettres arabe du lycée Youghourta. Notons que certains candidats scientifiques craignaient toutefois l'épreuve de l'après-midi, les sciences islamiques, dont beaucoup de leçons doivent être apprises par cœur, selon leurs déclarations.