La médecine orthomoléculaire avance à grands pas. Selon le président de la Société algérienne de nutrition et de médecine orthomoléculaire (SANMO), Dr Ilyès Baghli, les nouvelles données du bien-être sont obtenues avec une prise quotidienne de sept portions (80 g) de différents fruits et légumes, cela permet d'envisager une nouvelle approche de la nutrithérapie. La médecine orthomoléculaire se propose de soigner les personnes par l'apport optimal de substances naturellement connues de l'organisme, par opposition à l'utilisation de molécules à effets thérapeutiques créées par l'homme. Ainsi, pour ce praticien, la médecine orthomoléculaire constitue le défi d'aujourd'hui avant demain, pour une médecine du bien-être. C'est dans cet esprit que la SANMO a organisé, hier à l'institut de formation de Sonelgaz, un cycle de formation continue destiné à initier en priorité les praticiens à la compréhension des grands mécanismes physiologiques et biochimiques qui gèrent le fonctionnement de l'organisme. Selon le Dr Tahar Naïli, vice-président de la SANMO, il s'agit de prescrire des molécules en fonction des pathologies dans lesquelles il y a un déficit à l'échelle moléculaire ou ultra structurelle (au niveau de la cellule). Il ajoutera que cette formation de deux jours, qui intéresse les médecins, les pharmaciens, les biologistes de tous les secteurs, permettra aux médecins d'adopter une médecine beaucoup plus préventive mais également où il y a du curatif dans les domaines variés de la pathologie médicale. En d'autres termes, la médecine orthomoléculaire est basée sur les besoins réels de l'organisme qui sont en déficit en apport nutritionnel. Pour rappel, la SANMO, créée en janvier 2012, a déjà formé plusieurs praticiens dans la médecine orthomoléculaire. Ce concept, nouveau chez nous, a été introduit depuis les années 60 par le physicien américain Linus Pauling qui a développé la vision de la micronutrition. La SANMO est actuellement la seule société savante à l'échelle africaine et arabe à être membre à part entière au sein de la société internationale de médecine orthomoléculaire (ISOM). « C'est une fierté », dira le Dr Tahar Naïli qui a participé au 41e congrès de l'ISOM à Vancouver (Canada).