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«La médecine orthomoléculaire en plein essor en Algérie»
Docteur Ilyès Baghli au Midi Libre :
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 10 - 2011

Le docteur Ilyès Baghli est président de la Société algérienne de nutrition et de médecine orthomoléculaire (Sanmo). Cette médecine, mise au point par Linus Pauling, chimiste et physicien américain du XXe siècle, vient de faire ses premiers pas en Algérie. La médecine orthomoléculaire s'applique à toutes les spécialités et aura une place primordiale dans la médecine générale de demain. Pour plus de détails, écoutons le président de la Sanmo.
Le docteur Ilyès Baghli est président de la Société algérienne de nutrition et de médecine orthomoléculaire (Sanmo). Cette médecine, mise au point par Linus Pauling, chimiste et physicien américain du XXe siècle, vient de faire ses premiers pas en Algérie. La médecine orthomoléculaire s'applique à toutes les spécialités et aura une place primordiale dans la médecine générale de demain. Pour plus de détails, écoutons le président de la Sanmo.
Midi Libre : Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste la médecine orthomoléculaire ?
Dr Ilyès Baghli : C'est une médecine qui se propose de soigner les personnes par l'apport optimal de substances naturellement connues de l'organisme, par opposition à l'approche "allopathique" qui s'oriente vers les effets thérapeutiques des molécules créées par l'homme.
Sur quel principe se base la médecine orthomoléculaire ?
Sur le principe de Carl Cut Pfeiffer : "Pour chaque médicament qui apporte des avantages à un patient, il existe une substance naturelle qui peut atteindre le même effet."
Qui est à l'origine du terme orthomoléculaire ?
Le terme orthomoléculaire créé en 1968 par Linus Pauling, Prix Nobel de médecine, signifie "molécule correcte" qui veut dire non étrangère au corps humain, soit biologiquement correcte. Les autres molécules des principes actifs de la plupart des médicaments étant vus comme biologiquement "incorrectes" — leur ressemblance chimique à des substances légitimes leur permet d'interagir avec les molécules du corps — mais comme elles ne sont pas identiques aux molécules qu'elles imitent, elles provoquent des dysfonctionnements ou effets secondaires, et leurs effets recherchés relèvent plus de la tricherie que de la suppression des causes de la maladie.
Quelle est la différence entre la nutrition et la médecine orthomoléculaire ?
La médecine orthomoléculaire représente une micro-nutrition grâce aux supplémentations en vitamines, en oligo-éléments et en acides aminés.
Quelle est donc la différence entre la médecine orthomoléculaire et la médecine conventionnelle ?
La médecine orthomoléculaire se propose de traiter par la modification des concentrations des substances naturellement connues du corps humain et supposées bénéfiques : vitamines, oligo-éléments, acides aminés et enzymes.
La médecine conventionnelle utilise des substances créées de novo et supposées inconnues du corps humain et donc décrites comme potentiellement toxiques.
Quelle rôle joue la médecine orthomoléculaire dans la médecine de sport ?
La médecine orthomoléculaire est une thérapie médicale de supplémentations basée sur l'apport des vitamines, des acides aminés, des enzymes, des oligo-éléments et méga-éléments pour faire face à tout déficit entraînant un déséquilibre dans les capacités physiques du patient ou de l'athlète. Il s'agit d'une médecine préventive et thérapeutique.
Adaptée au monde du sport, elle permet aux athlètes d'être au top niveau préparatoire, pour avoir une résistance et une endurance suffisante et pour être à la hauteur des espérances lors de la compétition. Il ne s'agit nullement de dopage, qui utilise des produits pouvant nuire à la santé du sportif, et pouvant entraîner même le risque de mort subite lors de la compétition de haut niveau. Tandis que dans la médecine orthomoléculaire, c'est une préparation adaptée aux besoins de l'organisme en éléments de base constituants de l'organisme : vitamines, acides aminés, enzymes, oligo-éléments et méga-éléments.
Ces supplémentations doivent être adaptées, car les besoins d'un sprinteur, d'un coureur de demi-fond et d'un coureur du marathon sont différents. De même chez les footballeurs chez qui les besoins du gardien de but, des défenseurs, des joueurs du milieu du terrain et des attaquants sont différents, bien que le timing de compétition est identique, mais les efforts déployés sont différents. Ainsi, un attaquant peut être comparé à un sprinteur, un défenseur à un coureur de demi-fond, etc..
Les besoins chez l'homme et la femme et par tranche d'âge sont différents.
Pouvez-vous nous donner un exemple de l'apport de la médecine orthomoléculaire dans la performance sportive?
Dans ce contexte, le Dr Brahim Baba avait participé, en collaboration avec Dr Heidi Thomasberger et Dr Sabine Wied d'Autriche, à la préparation de la championne algérienne Souad Aït-Salem pour le marathon de Rome en 2007, qui a été couronné par la victoire de notre concitoyenne à cette compétition internationale.
La médecine orthomoléculaire est-elle une science reconnue par la médecine classique ?
La médecine orthomoléculaire fait, bien entendu, de la médecine classique, mais n'est utilisée qu'à son strict minimum de supplémentations en vitamines et en oligo-élements, alors qu'on aspire à un usage préventif et thérapeutique avec différents usages des vitamines, des oligo-éléments, des acides aminés et des enzymes.
Dans quel cas peut-on faire appel à cette médecine ?
La médecine orthomoléculaire a un intérêt dans la médecine préventive, thérapeutique, sportive, gérontologie et palliative.
La médecine orthomoléculaire se base sur le principe de l'usage de la molécule correcte dont le déficit dans l'organisme a été à l'origine de la pathologie sous-jacente, donc la médecine orthomoléculaire s'applique à toutes les spécialités et aura une place primordiale dans la médecine générale de demain.
Qu'en est-il de la médecine orthomoléculaire en Algérie ?
On est les pionniers de la médecine orthomoléculaire en Algérie. Dr feu Brahim Baba a voulu initier cette formation en Algérie en 2008, mais son décès brutal, le 11 mars 2008, l'a empêché de faire aboutir cette noble mission, c'est pour cete raison qu'il est le président d'honneur de notre société savante. Grâce aux contacts qu'il avait initiés avec les partenaires autrichiens, l'équipe de la SANMO a repris le flambeau afin de relancer cette formation destinée aux médecins, biologistes, pharmaciens, chimistes et biochimistes pour établir un cercle de réflexion et de rencontre pour l'intérêt de la prise en charge thérapeutique du patient. La SANMO, de création récente, et dont j'assume la présidence, s'attelle dans un premier temps à lancer d'abord un cycle de formation médicale continue en médecine orthomoléculaire ouverte aux biologistes et aux médecins, en partenariat avec des compétences autrichiennes.
Ce cycle débutera le jeudi 27 octobre 2011 à l'EGTC El-Hamma, Alger.
Pour plus de détails, j'invite les médecins et les biologistes à consulter le site de la SAanmo : www.orthomoleculaire.org
pour s'informer sur cette formation médicale continue et pour avoir une initiation grâce au bulletin Ortho1 mis à leur disposition en page d'accueil.
Midi Libre : Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste la médecine orthomoléculaire ?
Dr Ilyès Baghli : C'est une médecine qui se propose de soigner les personnes par l'apport optimal de substances naturellement connues de l'organisme, par opposition à l'approche "allopathique" qui s'oriente vers les effets thérapeutiques des molécules créées par l'homme.
Sur quel principe se base la médecine orthomoléculaire ?
Sur le principe de Carl Cut Pfeiffer : "Pour chaque médicament qui apporte des avantages à un patient, il existe une substance naturelle qui peut atteindre le même effet."
Qui est à l'origine du terme orthomoléculaire ?
Le terme orthomoléculaire créé en 1968 par Linus Pauling, Prix Nobel de médecine, signifie "molécule correcte" qui veut dire non étrangère au corps humain, soit biologiquement correcte. Les autres molécules des principes actifs de la plupart des médicaments étant vus comme biologiquement "incorrectes" — leur ressemblance chimique à des substances légitimes leur permet d'interagir avec les molécules du corps — mais comme elles ne sont pas identiques aux molécules qu'elles imitent, elles provoquent des dysfonctionnements ou effets secondaires, et leurs effets recherchés relèvent plus de la tricherie que de la suppression des causes de la maladie.
Quelle est la différence entre la nutrition et la médecine orthomoléculaire ?
La médecine orthomoléculaire représente une micro-nutrition grâce aux supplémentations en vitamines, en oligo-éléments et en acides aminés.
Quelle est donc la différence entre la médecine orthomoléculaire et la médecine conventionnelle ?
La médecine orthomoléculaire se propose de traiter par la modification des concentrations des substances naturellement connues du corps humain et supposées bénéfiques : vitamines, oligo-éléments, acides aminés et enzymes.
La médecine conventionnelle utilise des substances créées de novo et supposées inconnues du corps humain et donc décrites comme potentiellement toxiques.
Quelle rôle joue la médecine orthomoléculaire dans la médecine de sport ?
La médecine orthomoléculaire est une thérapie médicale de supplémentations basée sur l'apport des vitamines, des acides aminés, des enzymes, des oligo-éléments et méga-éléments pour faire face à tout déficit entraînant un déséquilibre dans les capacités physiques du patient ou de l'athlète. Il s'agit d'une médecine préventive et thérapeutique.
Adaptée au monde du sport, elle permet aux athlètes d'être au top niveau préparatoire, pour avoir une résistance et une endurance suffisante et pour être à la hauteur des espérances lors de la compétition. Il ne s'agit nullement de dopage, qui utilise des produits pouvant nuire à la santé du sportif, et pouvant entraîner même le risque de mort subite lors de la compétition de haut niveau. Tandis que dans la médecine orthomoléculaire, c'est une préparation adaptée aux besoins de l'organisme en éléments de base constituants de l'organisme : vitamines, acides aminés, enzymes, oligo-éléments et méga-éléments.
Ces supplémentations doivent être adaptées, car les besoins d'un sprinteur, d'un coureur de demi-fond et d'un coureur du marathon sont différents. De même chez les footballeurs chez qui les besoins du gardien de but, des défenseurs, des joueurs du milieu du terrain et des attaquants sont différents, bien que le timing de compétition est identique, mais les efforts déployés sont différents. Ainsi, un attaquant peut être comparé à un sprinteur, un défenseur à un coureur de demi-fond, etc..
Les besoins chez l'homme et la femme et par tranche d'âge sont différents.
Pouvez-vous nous donner un exemple de l'apport de la médecine orthomoléculaire dans la performance sportive?
Dans ce contexte, le Dr Brahim Baba avait participé, en collaboration avec Dr Heidi Thomasberger et Dr Sabine Wied d'Autriche, à la préparation de la championne algérienne Souad Aït-Salem pour le marathon de Rome en 2007, qui a été couronné par la victoire de notre concitoyenne à cette compétition internationale.
La médecine orthomoléculaire est-elle une science reconnue par la médecine classique ?
La médecine orthomoléculaire fait, bien entendu, de la médecine classique, mais n'est utilisée qu'à son strict minimum de supplémentations en vitamines et en oligo-élements, alors qu'on aspire à un usage préventif et thérapeutique avec différents usages des vitamines, des oligo-éléments, des acides aminés et des enzymes.
Dans quel cas peut-on faire appel à cette médecine ?
La médecine orthomoléculaire a un intérêt dans la médecine préventive, thérapeutique, sportive, gérontologie et palliative.
La médecine orthomoléculaire se base sur le principe de l'usage de la molécule correcte dont le déficit dans l'organisme a été à l'origine de la pathologie sous-jacente, donc la médecine orthomoléculaire s'applique à toutes les spécialités et aura une place primordiale dans la médecine générale de demain.
Qu'en est-il de la médecine orthomoléculaire en Algérie ?
On est les pionniers de la médecine orthomoléculaire en Algérie. Dr feu Brahim Baba a voulu initier cette formation en Algérie en 2008, mais son décès brutal, le 11 mars 2008, l'a empêché de faire aboutir cette noble mission, c'est pour cete raison qu'il est le président d'honneur de notre société savante. Grâce aux contacts qu'il avait initiés avec les partenaires autrichiens, l'équipe de la SANMO a repris le flambeau afin de relancer cette formation destinée aux médecins, biologistes, pharmaciens, chimistes et biochimistes pour établir un cercle de réflexion et de rencontre pour l'intérêt de la prise en charge thérapeutique du patient. La SANMO, de création récente, et dont j'assume la présidence, s'attelle dans un premier temps à lancer d'abord un cycle de formation médicale continue en médecine orthomoléculaire ouverte aux biologistes et aux médecins, en partenariat avec des compétences autrichiennes.
Ce cycle débutera le jeudi 27 octobre 2011 à l'EGTC El-Hamma, Alger.
Pour plus de détails, j'invite les médecins et les biologistes à consulter le site de la SAanmo : www.orthomoleculaire.org
pour s'informer sur cette formation médicale continue et pour avoir une initiation grâce au bulletin Ortho1 mis à leur disposition en page d'accueil.


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