D'une manière générale, 139 affaires inhérentes à différents crimes et délits ont été recensées à Tipasa par la police du 7 au 24 juillet, dont 50,35%, soit l'équivalent de 70 affaires, ont été résolus. « Suite à l'aboutissement de ces enquêtes, 75 suspects, dont 2 mineurs et une femme, ont été interpellés. Après leur traduction devant les tribunaux, 26 ont été placés sous mandat de dépôt, alors que 49 ont bénéficié de la procédure de la citation directe », affirme le lieutenant Laouirem, chargée de communication au niveau de la sûreté de wilaya de Tipasa. Dans le détail, 71% des enquêtes abouties ont trait à des affaires de coups et blessures ainsi que de menaces et insultes. « La plupart des affaires de coups et blessures ainsi que de menaces, enregistrées pendant les 15 premiers jours du mois sacré, se sont produites dans les lieux publics, à savoir les marchés populaires, les gares routières et les placettes publiques. Comme à chaque mois de carême, on constate une hausse de ce type de criminalité. C'est donc pour prévenir et intervenir rapidement en cas de leur survenance que la sûreté de wilaya a mis en place un dispositif spécial en vue de permettre une couverture optimale des endroits pareils », souligne le même officier. Toutefois, le bilan de la police de Tipasa fait état d'un recul des affaires relatives à l'atteinte des biens d'autrui, comparativement à la même période du mois de juin précédent. A ce titre, 18 affaires ont été résolues, dont 9 relatives à des vols qualifiés dans des circonstances aggravantes. « Les enquêtes entreprises en ce sens ont permis d'arrêter 19 personnes, dont 11 ont été placées sous mandat de dépôt », détaillera-t-elle. Par ailleurs, c'est grâce au recours aux méthodes d'investigations et aux outils technologiques, que nombre de ces affaires ont été résolues. Par ailleurs, la ville de Tipasa a connu récemment trois cambriolages avec effraction, ciblant deux maisons ainsi qu'un local commercial, tous les trois situés dans le périmètre urbain de la commune du chef-lieu de wilaya. La première de ces trois victimes est M. T., âgée de 44 ans. En se rendant compte que sa demeure a été visitée par des cambrioleurs, la victime s'est dirigée vers le commissariat de police de la ville pour déposer plainte contre X. Après avoir pris acte des déclarations de M. T., les enquêteurs se sont rendus sur la scène du cambriolage dans l'optique de prélever des indices pouvant mener à l'arrestation du ou des voleurs. « Avec l'exploitation des indices ainsi que les renseignements parvenus aux enquêteurs, on a pu facilement localiser le lieu où ont été cachés les objets volés de la maison en question et, partant, identifier le premier suspect. Après son interpellation, ce dernier, en l'occurrence K. Z. D., âgé de 19 ans, a dénoncé son acolyte âgé de 18 ans et habitant Tipasa », résume le lieutenant Laouirem. Le second casse, par contre, a ciblé un local commercial appartenant à K. M., âgé de 62 ans. Comme la première victime, il a, dès la découverte du cambriolage, alerté la police, qui, à son tour, a ouvert une enquête. Cette dernière a été couronnée par l'identification du voleur qui n'est autre que K. Z. D., âgé de 19 ans. La troisième affaire du même genre, que la police de Tipasa a résolue, a trait au cambriolage avec effraction de la maison de M. H., âgé de 33 ans. Les enquêteurs, suite à l'exploitation des informations et des indices prélevés dans la demeure de M. H., ont pu arrêter le cambrioleur, en l'occurrence T. A. H., âgé également de 19 ans. Tous les suspects impliqués dans ces trois affaires ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Hadjout qui a ordonné leur mise sous mandat de dépôt.