Le réseau spécialisé dans le cambriolage des maisons à Chaïba, wilaya de Tipasa, ne risque plus de sévir. Ses membres, au nombre de sept, tous repris de justice, viennent d'être arrêtés par la brigade de la police judiciaire de la sûreté urbaine de Chaïba. Le début des investigations remonte au 8 juillet dernier, date de dépôt d'une plainte, au niveau de la sûreté urbaine de la ville, par DH. S., une dame, dont l'appartement venait d'être cambriolé. Six jours plus tard, c'est au tour de B. H., habitant un autre quartier de la ville de déposer une plainte pour cambriolage par effraction. Après ce deuxième forfait, la bande a sévi une troisième fois en ciblant l'appartement de A. N., une dame résidant dans la même cité que la première victime. Moins d'une semaine après, un quatrième cambriolage a été perpétré dans le domicile de A. M. «Suite aux plaintes déposées, nos éléments se sont déplacés dans les lieux où se sont produits les cambriolages. Dans l'une des maisons, on avait relevé des empreintes digitales qui se sont avérées être celles d'un repris de justice, O. Dj, âgé de 27 ans. Après son arrestation, ce dernier a avoué son implication dans les vols en question et dénoncé trois de ses acolytes ( T. A., 23 ans, K. B., 21 ans, ainsi que K. Y., 24, frère de K. B.)», informe un lieutenant de la sûreté de wilaya. Et d'ajouter : «une fois l'identité des trois autres suspects connue, les enquêteurs de la brigade judiciaire ont entamé immédiatement des investigations sur le terrain. Celles-ci se sont soldées par l'arrestation de deux d'entre eux alors que le troisième, à savoir K. B. était toujours en fuite». Selon le même officier, la cavale de K. B. n'a pas duré, puisque un mois après, les enquêteurs ont pu le localiser et procéder à son interpellation dans une autre localité de Koléa, plus précisément à Chaïg. Ce dernier, tout en ne niant pas sa participation aux quatre cambriolages de Chaiba, a dénoncé, à son tour, trois autres suspects, en l'occurrence F. A., 26 ans, D. A., 19 ans et B. K, 28 ans, tous natifs de Chaïba. «Le jour même de l'arrestation de K. B., on a procédé à l'interpellation des trois autres éléments du réseau dans un terrain vague, en train de consommer des boissons alcoolisées», confie le même interlocuteur. Par ailleurs, les enquêteurs n'ont pu récupérer les objets volés, car selon les cambrioleurs, ils les auraient vendus.