« Le vieux bâti, les glissements de terrain, les immeubles non expertisés après les inondations de 2001 et le séisme de 2003, les bidonvilles, le manque d'infrastructures publiques sont nos grandes plaies », a affirmé la présidente de l'APC de Belouizdad au cours d'une séance de travail tenue, jeudi dernier, avec le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, et le wali délégué de la circonscription administrative de Hussein Dey. La première responsable de l'APC de Belouizdad a souligné l'urgence de reloger les familles qui occupent des bidonvilles pour récupérer les assiettes foncières et y ériger des infrastructures d'utilité publique (crèche, parking à étages, siège d'APC, piscine semi-olympique, centre commercial...). Pour le vieux bâti et le confortement des immeubles qui menacent ruine, la prise en charge s'avère urgente. A cet effet, le wali a instruit les directeurs de l'urbanisme et de la construction et de l'aménagement et de la restauration des quartiers de s'en charger dès ce samedi (aujourd'hui). De son côté, le P/APC d'El Magharia a soulevé le problème du manque de logements et d'assiettes foncières. Il a proposé de récupérer un terrain de dix hectares appartenant à l'ex-EDGA. Sur ce point, le wali a demandé au directeur de l'urbanisme et de la construction de procéder à la récupération de cette assiette foncière en réglant les problèmes juridiques qu'elle pourrait poser. Le P/APC de Hussein Dey a, quant à lui, évoqué le problème du siège de la commune qui se trouve dans un immeuble au-dessus du marché des fruits et légumes. « Les fonctionnaires travaillent dans le brouhaha et la promiscuité », a-t-il fait savoir. Le même responsable propose un terrain jouxtant la gare routière d'une superficie de 2.000 hectares pour la construction de plusieurs infrastructures et du futur siège de l'APC. Pour donner un cachet particulier à sa commune, il a proposé la prise en charge de l'embellissement des façades extérieures des immeubles. Pour cela, il a indiqué disposer des moyens humains et matériels. Plusieurs préoccupations ont été soulevées par le P/APC de Kouba. En premier lieu, l'hygiène dont une stratégie a été développée avec Netcom et qui a coûté la bagatelle de 12 milliards de centimes avec des concessionnaires privés. L'autre point noir est le manque de logements. « 12.000 demandes sont en instance alors que notre APC n'a pas bénéficié de quotas à l'instar des autres communes. Nous subissons une pression quotidienne telle que nous ne savons plus comment gérer le flux des demandes », a-t-il regretté. Pour apaiser les esprits quant aux problèmes posés par les édiles, le wali d'Alger a annoncé que toutes les facilitations seront accordées pour régler le problème du foncier, de l'hygiène et du confortement des immeubles menaçant ruine. Quant au dossier du relogement, il a signalé que « les erreurs du passé ne se répéteront plus jamais en insistant sur le temps nécessaire qu'il faut pour vérifier que le logement ira à celui qui est dans le besoin ».