Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, a affirmé, jeudi dernier, à Alger, que le projet de partenariat avec les Emiratis est devenu une réalité dans le domaine de l'industrie mécanique et que d'autres opportunités de partenariat sont explorées. « On constate aujourd'hui que le projet de partenariat est devenu une réalité et nous explorons d'autres opportunités pour de nouveaux partenariats avec les Emiratis », a indiqué le ministre sur le site de production de camions à Rouiba. Le site est entré en phase de production de véhicules lourds grâce à un partenariat entre la Société nationale de véhicules industriels (SNVI), le groupe émirati Aabar et Mercedes-Benz. Lors de sa visite, le ministre était accompagné du responsable de la direction de la fabrication militaire au ministère de la Défense nationale, le général-major Rachid Chouaki, ainsi que du vice-ministre émirati de la Défense et de la Sécurité, Farès Al Mazroui, et du chef de projet camion auprès de l'allemand Daimler-Benz, Jordan Gerhard. Le président du groupe SNVI, Hamoudi Tazrouti, a souligné que les projets de fabrication de camions, de bus et de véhicules 4X4, à Alger et à Tiaret, « sont le fruit de partenariat entre la SNVI, le ministère de la Défense nationale, Daimler-Benz et le groupe émirati Aabar ». M. Tazrouti a ajouté que de nombreux types de véhicules seront produits sur le site de Rouiba, ajoutant que la production est appelée à doubler dans quelques années et que de nouveaux buildings seront installés pour la production de nouveaux types de bus. « A fin 2014, il y aura la sortie d'un nouveau bus urbain », a-t-il annoncé. En plus du site de Rouiba, il y a aussi une unité à Oued Hmimine, à Constantine, qui produira des moteurs. Une fiche de présentation des projets indique que le taux d'intégration des moteurs Mercedes sera de 30% en cinq ans. La forge sera disponible à Rouiba pour ajouter l'intégration d'autres éléments et des composants supplémentaires seront aussi produits à Rouiba, à côté de la sous-traitance, ce qui permettra la création d'emplois et le transfert de technologies, a-t-il souligné.