Une année après son élection à la tête de la fédération algérienne de natation, Ahmed Chebaraka travaille sans répit pour remettre de l'ordre dans une discipline qui a trop souffert de l'instabilité. « Nous avons travaillé depuis notre installation pour normaliser la situation. Nous avons ouvert un grand chantier pour que la natation soit gérée dans la transparence et de manière collégiale. Je pense que nous sommes bien partis pour restaurer définitivement la sérénité. Je tiens à remercier les membres de l'assemblée générale qui ont adopté à l'unanimité les bilans moral et financier », a-t-il déclaré hier. Interrogé sur l'indisponibilité des piscines, un casse-tête, notre interlocuteur a indiqué que le problème a été réglé depuis l'été passé. « La disponibilité du bassin est d'une importance primordiale pour le développement de la natation. J'espère que la nage en été devienne une habitude, d'autant que la coupe d'Algérie aura lieu au mois d'août », a-t-il fait savoir. Concernant le programme du quinquennat du ministère des Sports, Chebaraka a estimé que « la feuille de route est riche et permettra au sport algérien de se développer sur tous les plans », ajoutant que « la natation bénéficie du soutien précieux du ministre des sports Mohamed Tahmi, qui a intervenu à maintes reprises pour nous permettre de programmer des entraînements au niveau de piscines, qui étaient auparavant accessibles à une période limitée de l'année ». Abordant le volet formation des formateurs, Chebaraka a indiqué qu'un expert français encadrera des techniciens algériens lors d'un stage à Aïn El Turk à Oran. « Il s'agit de Maurice Beunet, qui est membre de la fédération française et la fédération internationale. Toutes les ligues seront conviées à ce stage. Nous sommes satisfaits du travail effectué dans ces structures ». Optimiste quant à des performances des athlètes algériens durant les championnats d'Afrique prévus en septembre prochain au Sénégal, Chebaraka pense que la natation algérienne peut côtoyer les niveaux mondial et olympique en 2020. « Nous misons sur 6 athlètes qui auront une prise en charge spéciale. Je ne promets rien, mais nous aurons d'ici là des athlètes prometteurs », dira-t-il en substance.